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Si Sceaux m’était conté (4) : vie quotidienne

Dans cet article seront abordés deux sujets. D’abord la vie associative, un aspect essentiel du vivre-ensemble. Ensuite l’imbrication de la ville avec ses voisines et d’autres de la région parisienne, qui se fait dans l’enseignement, les commerces et l’emploi.

Associations

Le statut associatif est tellement pratique qu’on y trouve de tout. Par exemple des associations à but lucratif et d’autres qui ne le sont pas. On ne s’intéressera ici qu’aux associations sans but lucratif et ayant une activité réelle dans la ville.

Difficile de les connaître toutes : la ville refuse d’organiser un forum des associations et l’annuaire qu’on peut trouver sur le site de la mairie n’est ni à jour ni complet.

La ville connaît cependant une partie des associations, puisqu’elle attribue des subventions à certaines et qu’elle prête ses installations et fournit des lieux de réunion.

L’examen des subventions montre que les deux tiers de celles-ci vont au CCAS, à la MJC et au CSCB. Pour le reste, les montants sont très variables, depuis les 190k€ pour l’ASA basket, jusqu’aux 180€ pour l’amicale des directeurs généraux du 92. Une quarantaine d’associations scéennes reçoivent des subventions, les montants les plus élevés allant à des associations sportives qui ont probablement beaucoup d’adhérents comme le tennis club (qui en revendique environ 1000) et le football club.

L’annuaire des associations de la ville en compte 137. Il montre l’importance du phénomène associatif dans la ville.

La Gazette a consacré un article à un certain nombre de ces associations : le CSAI (jumelages), la Villanelle (chorale), la Compagnie d’Arc de Sceaux / Fontenay-aux-Roses, le groupe local de la Croix-Rouge, le Musée du Lycée Marie-Curie, les Amis de Sceaux, les Artistes scéens, les dauphins de Sceaux Bourg-la-Reine, Lysias-Sceaux, Révolte-Toi Jean Monnet, le Groupe Scouts et Guides de France, l’association des locataires des Bas-Coudrais.

Il faut bien sûr citer aussi la MJC et le CSCB qui ont ensemble plus de 2000 adhérents. La Gazette leur a consacré plusieurs articles.

Il en existe bien d’autres : de futurs articles pour la Gazette ?

Continuité urbaine

Dans le cœur de la métropole parisienne, les communes se succèdent de manière continue. Quand on circule dans les rues, s’il n’y avait un panneau pour signaler que l’on change de commune, on ne le repérerait pas dans les caractéristiques des rues et des bâtiments.

Dans la vie quotidienne, on circule pour aller et revenir du travail (parfois aussi dans le cadre de son travail) ou, pour les plus jeunes, pour rejoindre son lieu d’enseignement. Pour un Scéen, aller au travail, c’est, dans 85 % des cas, quitter la ville. A contrario, les ¾ de ceux qui travaillent à Sceaux viennent d’une autre ville.

La situation est différente pour les jeunes scolarisés : ce sont surtout des jeunes qui viennent à Sceaux. Ils viennent de Bourg-la-Reine et Fontenay-aux-Roses au lycée, de VSGP au lycée Florian, d’Île-de-France à l’IUT et de toute la France à la fac Jean-Monnet. Après le bac, la majorité des jeunes Scéens suivent leurs études ailleurs, pour la plupart en région parisienne.

La vie quotidienne, ce sont aussi les courses. Les commerces du quartier Robinson et ceux des Blagis, situés en limite de commune, accueillent une clientèle des communes limitrophes. Il en est de même des commerces de la partie piétonne de la rue Houdan dont plus de la moitié des clients n’habitent pas Sceaux. Quant aux Scéens qui cherchent des fournitures de bricolage, c’est dans des villes voisines qu’ils vont les chercher. On pourrait lister d’autres occasions d’acheter ailleurs.

Dans un tout autre domaine, on pourrait évoquer la présence parmi les adhérents de la MJC de Sceaux ou du CSCB de nombreux habitants des villes voisines(25% de non-scéens à la MJC). Il est très probable qu’il y a de même des Scéens parmi les adhérents du CAEL ou parmi les spectateurs de L’Azimut. Et c’est tant mieux !

Dans la même série :

Si Sceaux m’était conté :  préambule

Si Sceaux m’était conté (1) : infrastructures

Si Sceaux m’était conté (2) : renouvellement de la population

Si Sceaux m’était conté (3) : ses habitants

Si Sceaux m’était conté (5) : place du politique

Si Sceaux m’était conté 6 : une population diverse

Si Sceaux m’était conté 7 : les Blagis

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