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En transition depuis 50 ans

On semble parfois l’oublier mais l’environnement n’est pas une préoccupation nouvelle, dans le monde et plus particulièrement en Europe. Une préoccupation qui s’est traduite par des actions concrètes de grande ampleur, dans beaucoup de domaines. Il est bon d’en rappeler quelques-unes, au moment où on s’interroge sur la manière de faire face à des défis considérables.

Les Semaines Sociales de France organisées en partenariat avec La Croix du 24 au 26 novembre proposent de nous préparer à un changement radical pour des raisons écologiques. Et si cette proposition ignorait tout ce qui s’est passé dans le domaine depuis 50 ans ? Retour sur 50 ans de changement progressif.

Pourquoi 1973 ?

50 ans en arrière nous ramènent à l’année 1973. Un an avant, un groupe de réflexion qui a pris le nom de Club de Rome publie un rapport sur « Les Limites à la croissance en 1972, aussi connu sous le nom de « rapport Meadows », qui constitue la première étude importante mettant en exergue les dangers, pour l’environnement et donc l’humanité, de la croissance économique et démographique que connaît alors le monde (Wikipedia).

En 1972 également, un auteur de Science-Fiction britannique, John Brunner, publie Le troupeau aveugle, un livre autour des questions de pollution.

Deux ans plus tard, en 1974, pour la première fois, un candidat écologiste, René Dumont, se présente à la présidentielle française.

Mais 1973, c’est aussi l’année où les émissions de beaucoup de polluants atteignent un pic en France. Dit autrement, avant cette date, ces émissions ne cessent d’augmenter, après cette date elles diminuent en continu.

De 1973 à aujourd’hui, le monde a affronté la menace du trou dans la couche d’ozone, l’Europe a connu les pluies acides, la France a décarboné sa production d’électricité et remplacé les décharges sauvages par des déchetteries, la qualité de l’air s’est améliorée en Europe de l’Ouest. Et dans le monde, le taux de fécondité (nombre d’enfants par femme) a été divisé par 2 (de 4,5 à 2,3). Depuis 5 ans, le nombre de naissances dans le monde est en baisse.

Retour en arrière

En décembre 1930 a lieu un épisode de très forte pollution atmosphérique dans la vallée de la Meuse, près de Liège. Cet épisode a occasionné environ 60 décès et des milliers de personnes ont été incommodées. La réaction en France a été le vote de la loi Morizet du 20 avril 1932, une loi qui intègre pour la première fois la notion de« pollution atmosphérique ». « Elle vise à supprimer les fumées provenant d’industries et contenant des poussières, des gaz toxiques ou corrosifs qui risquent d’incommoder le voisinage, de polluer l’atmosphère ou de nuire à la santé. » (Wikipedia)

En décembre 1952 a lieu un nouvel épisode à Londres, le grand smog de Londres, qui fait plus de 10.000 morts. « Il est reconnu comme étant l’un des épisodes de pollution les plus significatifs de l’histoire en termes d’impact sur la recherche environnementale, sur la règlementation mise en place par le gouvernement, ainsi que sur la sensibilisation du public à l’écologisme et à la relation entre la santé et la qualité de l’air. » (Wikipedia)

De 1949 à 1965, 900 décès sont observés dans la baie de Minimata (Japon) à la suite d’une pollution au mercure due aux rejets d’une usine chimique. Le lien est mis en évidence en 1959.

Ces événements créent des réactions de tous ordres. En France, le Service des mines , dirigé par des ingénieurs du corps des mines, est chargé de la surveillance de l’industrie dans ce domaine. En 1962, Louis Armand, ancien major de polytechnique et Compagnon de la Libération, ancien patron de la SNCF, fonde le CITEPA, avec plusieurs organismes du patronat. Cet organisme mesure la pollution et aide les entreprises à agir pour la diminuer.

Si les émissions de nombreux polluants diminuent à partir de 1973, c’est parce que de nombreux acteurs, en particulier industriels ont investi auparavant en ce sens. Ces investissements peuvent d’ailleurs être rentables. L’usine d’aluminium de Saint-Jean de Maurienne installe ainsi un système de récupération du fluor qui permet de réduire de 97 % les émissions : le gain sur la consommation permet de rembourser l’investissement. Ce n’est bien sûr plus vrai quand il s’agit de passer de 97 à 98 ou 99%…

Émissions de polluants de l’air

Les émissions de SO2 ont baissé de 97% depuis leur maximum enregistré en 1973. Celles d’oxydes d’azote(N0x) ont baissé des deux tiers depuis le maximum de 1980. Les émissions d’ammoniac (NH3) sont nettement plus lentes à baisser : moins 10 % depuis 1983. La baisse des émissions de « composés organiques volatils non méthaniques » est de plus de 75%, celles de monoxyde de carbone de 85%.

Les divers polluants cités ci-dessus sont responsables des pluies acides et des phénomènes d’eutrophisation. L’indicateur « acide équivalent »(AEQ) qui regroupe l’effet de l’ensemble de ces polluants est en baisse de 70% depuis 1980.

On peut continuer ainsi pour toute une série de polluants suivis par le CITEPA : la plupart ont vu leurs émissions annuelles baisser.  Un cas particulier : les hydrofluorocarbures (HFC). Comme indiqué dans l’article de Wikipedia, leur utilisation a beaucoup augmenté depuis le protocole de Montréal en 1987 :  ils ont en effet remplacé les produits responsables de la destruction de la couche d’ozone. En France, les émissions ont été multipliées par 10 entre 1994 et 2012. Problème : il s’agit d’un gaz à effet de serre. La prise de conscience du problème s’est traduite par une division par deux depuis 2012.

Un autre polluant voit ses émissions stagner : le cuivre (dans la catégorie « métaux lourds »). Il provient essentiellement de l’usure par frottement des caténaires.

Parmi les polluants dont les émissions ont beaucoup baissé, outre le SO2 déjà cité, on pourra noter le chrome (de 95% depuis 1990), le plomb (de 97% depuis 1990), les PCB (dioxine) (en baisse de 96% depuis 1991).

Les dates indiquées ci-dessus correspondent soit au pic (en 1973 par exemple) soit à la date des premières mesures par le CITEPA pour le polluant (1990 par exemple).

On finira par les poussières fines en suspension : mesuré depuis 1990, leur pic date de 1991. Leur total a baissé d’un tiers depuis 1990, la baisse est de moitié pour les moins de 10µ, des deux tiers pour les moins de 2,5µ et les moins de 1µ.

Pluies acides

Les années 80 sont marquées par la médiatisation de la question des pluies acides et de leur impact sur les forêts. La médiatisation a pour conséquence une simplification parfois outrancière du problème comme le montre cet entretien avec un ancien responsable des forêts françaises. Le débat débouchera sur des conventions et des décisions politiques, et sur l’obligation du pot catalytique pour les voitures. On notera que les émissions de SO2, pointées comme responsables du dépérissement de la forêt avaient diminué depuis 1973, donc avant la prise de conscience du phénomène. 

Trou dans la couche d’ozone

Le trou dans la couche d’ozone est découvert en 1985. Seulement deux ans plus tard, en 1987, le protocole de Montréal est adopté afin d’éliminer les substances appauvrissant la couche d’ozone, notamment utilisées dans les aérosols. Ce résultat très rapide s’explique aussi par le fait qu’on avait une solution technique de rechange. La mise en œuvre est par contre longue.

Protection de la nature

L’idée de protéger des espaces pour leur beauté naturelle remonte au XIXe siècle aux États-Unis d’Amérique. The Hot Springs Reservation en Arkansas est la première « réserve naturelle » américaine. Elle fut créée en 1832 par le Congrès américain.

En France, la loi n°60-708 du 22 juillet 1960 porte sur la création de parcs nationaux. Sept parcs nationaux ont été créés grâce à la loi de 1960 : parc national de la Vanoise, de Port-Cros, des Pyrénées orientales, des Cévennes, des Écrins, du Mercantour et de Guadeloupe.

Le Conservatoire du littoral est créé en 1975. « En 2017, le Conservatoire assure la protection de 200.000 hectares sur plus de 750 sites, représentant environ 1600km de rivages maritimes, soit 15% du linéaire côtier » (Wikipedia).

La loi du 14 avril 2006 modernise le dispositif législatif et réglementaire des parcs nationaux français. Elle crée 3 nouveaux parcs nationaux en 6 ans (Parc national de La Réunion (2007), Parc amazonien de Guyane (2007), Parc national des Calanques (2012).

En 2018, la superficie terrestre des cœurs des parcs métropolitains est de 3633 km², soit 0,66% du territoire. La superficie terrestre des réserves nationales naturelles est de 1524km². Plus de détails ici

Traitement des déchets

Ce sujet est important, parce qu’il impacte tout le monde et interroge nos comportements. Sur les sujets précédents, il a été possible d’agir sur les normes et avec les industriels. La question était, d’une certaine manière, d’abord technique. Ce n’est plus le cas ici.

Les jeunes d’aujourd’hui peuvent -ils imaginer qu’il y a 50 ans tout le contenu des poubelles aboutissait dans les incinérateurs, dont les restes étaient enterrés ? Et qu’il existait des décharges sauvages un peu partout ?

Dans les années 90, une directive européenne a conduit à l’existence d’une déchetterie dans chaque département. En 2004, on estimait à un peu moins de 3000 le nombre de déchetteries. En 2009, il y en avait 4500, un nombre passé par un maximum de 4648 avant de revenir à 4614 aujourd’hui.

Principale différence entre les déchetteries et les anciennes décharges sauvages : le tri. Pour quel résultat ? Cela dépend si on regarde le verre à moitié vide ou à moitié plein.

Le verre à moitié vide : 611kg déchets par habitant et par an. 40% arrivent tout mélangés (donc ne peuvent qu’être incinérés). Un quart des déchets sont des déblais et gravats qu’on ne sait qu’enterrer.

Le verre à moitié plein : La montée en puissance, depuis les années 2000, de nouvelles filières structurées, dites de responsabilité élargie du producteur (pneus, véhicules hors d’usage, huiles usées, déchets d’équipements électriques et électroniques…), a permis d’accroître la collecte pour des déchets nécessitant des traitements spécifiques. Les premières filières ont été mises en place en 1993 pour les emballages ménagers et les médicaments. Il en existe 24 aujourd’hui.

La part des déchets traités en déchetterie ou collectés sélectivement ne fait qu’augmenter : de 43% en 2005 à 60% en 2021.

Épuisement des ressources

Parmi les alertes du rapport du Club de Rome en 1972, il y avait l’idée que les réserves d’un certain nombre de ressources naturelles étaient limitées. On a retenu à l’époque qu’il n’y avait plus qu’une dizaine d’années de réserve de tel ou tel minéral. C’était il y a 50 ans et la prévision ne s’est pas réalisée, en particulier parce que les progrès techniques ont permis d’aller chercher des ressources jusque-là inexploitables (par exemple le pétrole offshore grande profondeur). Cela incite à être prudent sur les déclarations d’épuisement prochain de tel ou tel minerai. Dans les deux sens : excès de pessimisme comme d’optimisme.

Selon Wikipedia, « cinq principaux problèmes sont soulignés par le rapport : l’accélération de l’industrialisation, la croissance forte de la population mondiale, la persistance de la malnutrition mondiale, l’épuisement des ressources naturelles non renouvelables, la dégradation de l’environnement. »

La dégradation de l’environnement depuis a été réelle mais très variable selon les continents. On peut dire de même de l’accélération de l’industrialisation : dans les pays qui étaient les plus riches en 1972, la croissance s’est beaucoup faite par les services. En revanche, les problèmes de la faim, particulièrement aigus dans les années 60, ne sont plus que marginaux, sauf dans certaines zones où sévit la guerre.

Démographie

Il n’y a pas besoin d’être grand clerc pour comprendre que l’augmentation de la population augmente la pression sur les ressources naturelles et sur l’environnement. En 1972, le rythme de croissance démographique est tel que la population double tous les 32 ans. À ce rythme, on attend plus de 12 milliards d’habitants vers 2050. Depuis, la population a plus que doublé ( de 3,6 à 8 milliards) tandis que la fécondité a suffisamment chuté pour que le nombre de naissances soit maintenant en baisse. Mais l’impact sur le volume total de population est par nature lent.

Gaz à effet de serre

Le premier parlementaire à interpeller le ministre de l’Agriculture sur le sujet du réchauffement climatique fut le député UDF de l’Orne Francis Geng (question écrite du 19 juin 1989). De toutes les directions du ministère, seule la direction responsable des forêts accepta de proposer une réponse sur un sujet qui était alors considéré par toutes les autres directions comme parfaitement farfelu et ne concernant en rien les domaines de compétence du ministère (ancien responsable des forêts, déjà cité).

C’était donc il y a 34 ans. Le GIEC avait été créé l’année précédente : le sujet émergeait dans l’actualité.

Depuis 1973, les émissions de CO2 ont baissé de plus de 40%. Dit autrement, près de la moitié du parcours pour arriver à la neutralité carbone a déjà été fait. Premier responsable : le programme nucléaire qui a largement décarboné la production d’électricité.

Le CO2 représente aujourd’hui les ¾ des émissions de GES en équivalent CO2. Le méthane (CH4) en représente 15% et le N²0 6%. Les émissions de CH4 ont baissé d’environ 22% depuis 1990, celles de N²0 ont été divisées par 2.

Dans le domaine du logement, le premier choc pétrolier prépare une vraie rupture que le second a précipitée : des normes d’isolation sont mises en place. Les prix bas du pétrole entre 1986 et 1998 vont limiter pendant un temps l’augmentation de la sévérité des normes. Globalement, le parc construit après 1975 environ ne ressemble pas du tout au parc construit avant : il est beaucoup mieux isolé. Mais on détruit très peu : le parc ancien est toujours là, la superficie par habitant a augmenté. Ce n’est que depuis 2010 environ qu’on observe une baisse des émissions liées au logement et au tertiaire.

Transition hier et demain

Ce qui a été fait depuis 50 ans dans beaucoup de domaines est loin d’être négligeable. Personne ne dit pourtant aujourd’hui qu’il y a eu un changement radical. Cela doit-il être différent demain ? C’est une question.

Il faut pourtant souligner les différences entre les changements réalisés hier et ceux nécessaires demain, au moins en ce qui concerne le réchauffement climatique.

La première différence est soulignée depuis longtemps par Jean-Marc Jancovici : les GES sont liés à l’utilisation de l’énergie, elle-même au cœur de notre mode de vie. C’est vrai, mais on peut souligner que beaucoup (pas tout) peut être fait en utilisant de l’électricité, la production de celle-ci pouvant être décarbonée.

La deuxième différence réside dans le durée de vie des polluants. Quand on parle d’émissions annuelles, on parle de flux. Dans certains cas, ces flux se déposent ou disparaissent par transformation chimique. Au contraire, certains produits restent longtemps. On dit qu’ils sont rémanents. C’est le cas du DDT par exemple. Aujourd’hui dans le domaine de produits comme les pesticides ou herbicides, on privilégie les produits à faible durée de vie.

Le méthane (CH4) finit par disparaitre, au moins dans le temps long, 100 ans.  Ce n’est pas le cas du CO2 dans l’atmosphère dont le stock ne fait qu’augmenter (mais les plantes l’absorbent pour le transformer en carbone et rejeter de l’oxygène).   

La troisième différence, essentielle, vient des solutions envisagées. À l’exception notable de la question des déchets, les défis d’hier ont en grande partie été traités par des solutions techniques. Celles-ci seront nécessaires aussi pour la question du réchauffement climatique et des progrès incessants sont réalisés dans ce domaine. Mais il faudra probablement aussi des changements de comportements, comme pour la gestion des déchets.

Et on sait que les changements de comportements ne se produisent à grande échelle que lentement. La baisse de 6 à 2,5 enfants par femme en 15 ans en Iran peut être considérée comme un changement extrêmement rapide. Ceux qui rêvent de changement en quelques années dans le domaine de l’utilisation des ressources s’illusionnent.

Un examen détaillé montre une grande réticence aux changements de comportements. Ceux qui réfutent le changement climatique refusent les mesures contraignantes, on l’a vu avec les Gilets jaunes. Et les plus portés à alerter sur le changement climatique sont très réticents à restreindre leurs voyages en avion…

  1. François Lévy François Lévy 20 décembre 2023

    Excellent article, merci Gérard !

    Pour compléter, sur la difficulté de faire changer les comportements, on peut s’étonner que la taxe carbone (votée à l’unanimité à l’assemblée si je me souviens bien) ne se soit pas accompagnée de mesures de redistribution vers ceux qui étaient les plus impactés, sans solution alternative.

    Ça m’avait sidéré à l’époque et le résultat a été une remise en cause radicale (suppression de la taxe) et un immobilisme tétanisé du gouvernement sur le sujet.

    Dommage, un chèque carburant ou un crédit d’impôt automatique pour les conducteurs les plus modestes, c’était pas très compliqué pourtant…

  2. Jean-Claude Herrenschmidt Jean-Claude Herrenschmidt 1 décembre 2023

    Je pense qu’il ne faut pas oublier l’apport considérable des comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) pour la diminution de l’utilisation de produits toxiques en entreprise. L’impact très positif de leur travail a été souvent reconnu et peut-être recopié. Nul doute que le travail de ces comités a largement contribué à la prise de conscience de l’importance de se préoccuper de la pollution sur les lieux mêmes où elle est souvent créée. Mais…

    Mais… le CHSCT existe-t-il toujours ?

    Non. Les missions du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) sont désormais exercées depuis le 1er janvier 2020 par le comité social et économique (CSE).
    https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32085

    Hygiène, sécurité et conditions de travail sont des mots qui parlent à tous et qui entraînent l’application de procédures contraignantes supportées par les industriels.
    On comprend bien que cela peut avoir une incidence sur la compétitivité et la productivité. Et les entreprises peuvent y voir un frein à l’innovation.
    Alors on a rebaptisé ce bel outil qu’est la CHSCT avec des mots qui pointent maintenant des objectifs fourre-tout : social, économie. Le seul mot économie montre bien l’intention de mettre en place des arbitrages qui se feront sur des critères bien éloignés de l’hygiène et de la sécurité des travailleurs. Ne parlons pas de leurs conditions de travail !
    Je n’en connais pas le détail, mais j’imagine que les procédures mises en œuvre par les CHSCT sont encore conservées. Mais pour combien de temps ?

  3. Maud Bonté Maud Bonté 20 novembre 2023

    Très intéressant article sur un sujet actuel.
    Vision historique et prospective à la fois, ouvrant sur des perspectives optimistes non sans prise de conscience entraînant des changements profonds de comportements.
    Néanmoins, un élargissement de l’analyse hors Europe, permettrait un éclairage sur les pratiques d’autres grands pays.
    Si la Chine semble partiellement concernée, qu’en est-il de l’Inde et des Etats-Unis ?

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