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Écoquartier à Bourg-la-Reine : avec le Président de l’Association du Quartier Bellevue

Yvon Bellec est un jeune retraité habitant dans le nord de la ville de Bourg-la-Reine. Il m’accueille chez lui dans une pièce remplie de peintures de sa compagne. Il est l’actuel président de l’association du Quartier Bellevue dont il est membre depuis 31 ans. Le périmètre de l’association jouxte au nord le futur écoquartier de la faïencerie.

A ce titre, il a été associé au comité de suivi des usagers (CSU) mis en place en décembre 2020. Il a accepté d’en être le représentant auprès du comité de pilotage mis en place par la ville. Le site de son association comprend une page complète sur le planning du projet. Il a remplacé le précédent président dès lors que celui-ci a été élu au conseil municipal.

L’association a notamment agi pour mettre en place une circulation apaisée. Elle organise aussi annuellement (sauf en temps de Covid…) un repas de quartier qui réunit environ 200 personnes.

Il ne cache pas son enthousiasme en faveur du projet : en 2019, « on a été convié à la présentation du projet « Campus de l’enfance », qui faisait suite à l’appel à projet organisé au niveau de la métropole du Grand Paris. Il y avait eu une dizaine de compétiteurs et j’ai été scotché par la solution gagnante, celle du groupement Altarea /Cogedim. Le fait que le promoteur ait fait appel à des expertises très diverses et même à des artistes et a un laboratoire de recherche en psychologie du développement et de l’éducation de l’enfant LaPsydDE m’a intéressé. Dans ma vie professionnelle, j’ai lancé des démarches d’innovation qui faisaient souvent appel à des artistes, des chercheurs et des usagers. Le projet choisi était celui qui était le moins dense (en nombre de logements) et il sortait nettement de l’ordinaire. L’idée de cours de récréation en étage m‘a bien plu. »

« La démarche initiale de concertation en 2019 qui a suivi m’a aussi plu. J’y ai participé en tant que citoyen. Il y avait des ateliers par thématique, ouverts à tous (entre 30 et 40 présents à chaque fois). Une forme de libre expression dans le cadre des grandes lignes du projet d’équipement public. La partie habitat n’y a pas été traitée « 

Après il y a eu le Covid…En décembre 2020, la mairie crée le CSU, avec quatre associations de quartier riveraines, les trois associations de parents d’élèves de l’école, les directions d’écoles, l’association qui gère le jardin partagé (le Colibri), Bourg-la-Reine en transition. Il y avait aussi l’inspecteur de l’Éducation nationale, la directrice d’une autre école de la ville ayant vécu une école en chantier, des experts de l’école du futur de l’Éducation nationale (archiclass), des experts en écoquartiers. Le tout animé par des consultants, mais sans les élus.

Le CSU s’est réuni plusieurs fois en ateliers autour du projet. Ses propositions ont contribué à l’élaboration du cahier des charges de sélection du programmiste[1]. Celui-ci a été sélectionné en 2021. Son travail consistait à rédiger le cahier des charges pour le projet lui-même (Maitre d’œuvre et architecte).

Le programmiste a ouvert trois options : les deux cours en étage, comme dans le projet initial, les deux cours au rez-de-chaussée et une option intermédiaire une cours élémentaire en rez de chaussée, la cour maternelle en étage. Le maire a d’abord privilégié l’option médiane mais celle-ci a fait réagir les parents et enseignants qui ne voulaient que l’option rez-de-chaussée depuis le début.

Le comité a aussi évoqué l’aspect écoquartier, avec des apports de Bourgla-Reine en transition et de Colibri et d’un expert écoquartier.

« Je trouve que le parc est une chance pour notre quartier. J’ai vraiment hâte qu’on l’ait (on a la chance ici de pouvoir profiter du parc de Sceaux, mais un parc à proximité en complément, c’est vraiment un plus). Je milite pour qu’il y ait un grand préau afin que ce soit un lieu collectif « tout climat ». On veut aussi que le parc soit ouvert pour l’école (rappelons le titre du projet « Campus pour l’enfance ») »

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Article de présentation générale du projet


[1] Le site de l’ONISEP décrit ce métier : « Intervenant avant même l’architecte, le programmiste évalue la faisabilité d’un projet de construction ou d’aménagement selon les coûts, les contraintes sociales et environnementales, l’utilisation des équipements… Il fait ainsi gagner du temps à l’architecte lors de la conception des plans, et au maître d’ouvrage. »

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