De plus en plus, des espaces agricoles de culture ou d’élevage se développent au cœur des zones urbaines ou périurbaines. Ils offrent tout d’abord aux habitants des villes une ressource alimentaire locale, mais l’agriculture urbaine a de nombreux autres bénéfices. Elle permet de favoriser un lien social entre les habitants, de les sensibiliser aux enjeux écologiques et alimentaires et améliore le cadre de vie.
Il faut savoir que des projets, à condition d’être correctement pensés, peuvent être financés. Voici deux programmes de soutien qu’il est intéressant de connaître. Il est encore possible de candidater. Avis aux amateurs.
Les quartiers fertiles
Pour accélérer le développement de l’agriculture urbaine dans les quartiers du nouveau programme national de rénovation urbaine (NPNRU), l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) a lancé un appel à projets : les quartiers fertiles.
Près de Sceaux, deux quartiers sont concernés par le NPRU : la cité des musiciens à Bagneux et la cité des jardins à Châtenay-Malabry : https://www.anru.fr/programmes/carte
Les lauréats sélectionnés devront accompagner la structuration de filières locales en associant de manière étroite les habitants et en s’inscrivant dans une logique productive. Ils bénéficieront d’une aide financière, et d’un appui technique pour la mise en œuvre de leur projet.
Après une première tranche de l’appel à projets « Quartiers Fertiles » qui avait récompensé 27 projets, Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Nadia Hai, ministre déléguée chargée de la Ville et Olivier Klein, président de l’ANRU, ont listé le 16 avril 2021, 48 nouveaux lauréats. Dotés d’un budget de 34 millions d’euros, dont 13 millions d’euros dans le cadre du plan France Relance, les « Quartiers Fertiles » visent à déployer l’agriculture urbaine au cœur des quartiers prioritaires de la ville.
L’appel à projets se poursuit. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 16 juillet 2021.
Jardins partagés
Concernant les jardins partagés ou collectifs, des appels à projets sont lancés au niveau départemental sous l’égide du préfet de département, afin d’accompagner des projets, portés par des collectivités, des bailleurs sociaux ou des associations, visant à développer ces jardins en zones périurbaines et urbaines sur le territoire national. Cette opération permettra de financer les dépenses d’investissement matériel (outillage, équipements ou aménagements) ainsi que des prestations annexes au projet (ingénierie, formation des usagers). L’objectif est de pouvoir augmenter l’accès à ces espaces et de donner la possibilité de disposer d’un jardin pour le plus grand nombre, en particulier pour les populations les plus démunies.
La clôture du dépôt des candidatures est prévue le 10 septembre 2021.
Pourquoi ne pas imaginer un projet d’agriculture urbaine aux Blagis ? Les « Parlons ensemble » récents en ont souvent fait remonter l’idée.