Pour présenter nos meilleurs vœux de succès au CSCB, une rencontre avec Sandrine Fahrasmane, la présidente de l’association s’imposait. Le centre traverse une étape importante : la refonte de son projet social. Ce n’est pas une mince affaire, car son positionnement est à redéfinir. Le bilan est en cours. Des projets se dessinent qui vont prendre corps d’ici avril.
L’élaboration d’un projet social s’inscrit dans la multitude de tâches qui échoient à la présidente en particulier et à l’équipe en général : les relations externes avec les partenaires, les dossiers fournisseurs, « nous n’avons pas de secrétaire », le suivi de la maintenance des équipements, les projets d’amélioration, la réalisation du bilan et l’élaboration de nouvelles propositions pour l’exercice à venir. Il y a les relations avec le personnel, les demandes de subvention. Sans oublier le dialogue étroit avec Chantal Brault qui, au nom de la municipalité, accompagne le destin du CSCB. « J’ai par ailleurs un contact privilégié avec notre référent de secteur de la CAF. Cette personne assure un suivi et une aide précieuse à chaque période de la vie de notre structure. »
Sandrine Fahrasmane qui exerce la fonction depuis 5 ans insiste à plusieurs reprises sur la variété des sujets à traiter à la fois juridiques, financiers, managériaux, culturels. Le départ précipité du directeur et son remplacement par un duo de choc 😉Sarah Safi et Delphine Kerlau Corbier, s’il s’est bien terminé n’a pas été simple à gérer. Faut-il mentionner qu’elle a un travail par ailleurs.
Un retour à la normale après les années covid
En ce début d’année, les inscriptions sont d’un bon niveau. Le CSCB a retrouvé sa fréquentation d’avant covid. Ce qui n’était vraiment pas gagné. Mieux, elle augmente du côté des Bas-Coudrais, ce qui était dans ses objectifs.
On ne va pas détailler ici la multitude d’activités du centre, elles sont là. Il faut savoir que la ville finance en grande partie le CSCB et passe avec lui une convention d’objectifs. Au-delà des activités, le lieu a une vocation sociale. L’accent au cours de l’exercice en cours (2021-2022-2023) a été mis sur le soutien et l’accompagnement de la famille dans sa diversité. Ainsi le centre « accompagne les familles dans leur fonction d’éducation. » Il a créé pour cela des « groupes de paroles » et des sorties collectives. Pour lutter contre l’échec scolaire, ce sont des soutiens à des enfants en difficulté.
Pour satisfaire à ce cahier des charges municipal, le CSCB a développé pendant l’exercice des initiatives dans plusieurs directions.
La Référente familiale Florence Bendaher a désormais un temps plein, alors que la précédente Nadine (en retraite aujourd’hui) n’était qu’à temps partiel. Cela a permis de développer l’activité. Plusieurs sorties famille ont été organisées : un escape game à Paris, la visite de la cathédrale d’Amiens. Les familles du quartier sont plus attirées.
A la bibliothèque, le CSCB s’est attaché à promouvoir la lecture auprès des très jeunes enfants et enfants. Les liens avec la Bibliothèque municipale se sont renforcés. Des réflexions sont en cours pour la dynamiser encore. Un café des parents est en projet, quand la bibliothèque sera réaménagée. Ouvert en journée, la Référente familiale y accueillerait des mères tandis que les enfants pourraient lire ou jouer à des jeux éducatifs. Autres pistes : inviter des auteurs ; axer sur la jeunesse et l’enfance, développer le conte. « C’est ce qui résulte d’une analyse des livres empruntés. ». A suivre.
Bon vent !
Le CSCB s’associe aux actions menées par la ville et ses partenaires. Il accueille les associations qui le souhaitent, en liaison avec l’objet statutaire qu’il poursuit.
Entre autres relations avec des acteurs du territoire, il y a l’AMAP qui apporte les produits le samedi matin. La bibliothèque de Sceaux a apporté son aide à la fiche de poste pour un recrutement de bibliothécaire. « Nous avons des relations étroites avec Blagis Solidarité mène des actions solidaires pour les habitants du quartier (loto, braderie, goûter de Noël). De son côté, ADS assure des permanences d’écrivain public, des journées de prévention et des conférences sur des sujets d’actualité. » Sandrine Fahrasmane voit dans ces ouvertures un vecteur de rayonnement pour toutes les parties prenantes.
Le CSCB se doit d’être un lieu d’accueil de « toute la population en veillant à la mixité sociale ». Les demandes étant fort différentes selon les milieux, c’est un défi que de permettre aux « habitants d’exprimer, de concevoir et de réaliser leurs projets… » et d’être à leur écoute.[1] Et d’y associer autant de partenaires que possible.
Attendons le printemps et la prochaine assemblée générale en avril. Elle en dira plus sur les nouvelles orientations. Souhaitons une bonne année aux neuf permanents, aux 22 professeurs d’activités, aux quelque 70 bénévoles, au conseil d’administration que de nouvelles forces ont rejoint cette année. Le renouvellement des initiatives est totalement lié à celui des énergies. Sandrine Fahrasmane y croit dur comme fer. Nous nous faisons un plaisir de transmettre cette conviction et d’y joindre notre vœu pour 2023.
[1] Voir la convention d’objectifs sur l’exercice 2021-2022-2023