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Réparation, nouvelle chasse au gaspi

Dans le Parisien du 26 mai, Frédéric Mouchon donne un intéressant panorama des nouvelles approches de la réparation. L’enjeu en est bien sûr la réduction des déchets et il est simple à comprendre. Ce qui l’est moins, et mérite qu’on s’y attarde, ce sont les termes de la réparabilité, néologisme qui dit bien où qu’il veut en venir : améliorer, simplifier, développer la capacité de chacun à réparer des objets qui pourraient fonctionner plus longtemps. Ne peut-on y trouver de nouvelles possibilités d’emploi local ?

Un site du ministère de l’Ecologie éclaire notre lanterne.

Le calcul de l’indice de réparabilité de chaque modèle de produits repose sur cinq critères. 

  • Documentation : score déterminé par l’engagement du producteur à rendre disponibles gratuitement, en nombre d’années, des documents techniques auprès des réparateurs et des consommateurs.
  • Démontabilité et accès, outils, fixations : score déterminé par la facilité de démontage du produit, le type d’outils nécessaires et les caractéristiques des fixations.
  • Disponibilité des pièces détachées : score déterminé par l’engagement du producteur sur la durée de disponibilité des pièces détachées et sur le délai de leur livraison.
  • Prix des pièces détachées : score déterminé par le rapport entre le prix de vente des pièces détachées et le prix du produit.
  • Spécifiques : score déterminé par des sous-critères propres à la catégorie de produits concernée.

On trouve des calculs d’indice appliqués à des objets précis sur des sites comme :

Pour les plus technos d’entre vous, il y a à cette adresse une notice qui donne maints détails sur la réparabilité d’équipements électriques et électroniques courants (lave-linge, ordinateur, téléviseur…) et un mode opératoire pour la notation.

La réparabilité est sans doute une discipline toute nouvelle, mais il faut lui promettre (lui espérer) un bel avenir. Qui dit recyclage ou réparation dit outillage: signalons le site SOS Accessoires, qui offre une jolie palette de services d’aide à la réparation via un technicien connecté en visio. Tout l’électroménager, du frigo à l’aspirateur en passant par le four semble dans leur domaine de compétences. De quoi y trouver un solide soutien.

Sceaux a des antécédents en la matière. On lui connaît le réparateur des vélos, l’île aux ressources, qui partage l’objectif de lutte contre le gaspillage. De quoi réfléchir à d’autres pistes et s’inscrire sans timidité dans cet « écosystème » naissant.

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