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A Sceaux, la MJC soigne son swing

Certains ont apporté des tartes salées, d’autres du fromage ou des tomates, il y a du sucré pour les petits ou pour ceux qui sont arrivés tôt à l’heure du goûter. Cela forme une tablée composite révélatrice du partage de plats faits maison. Samedi 1 octobre, la MJC ouvrait grand sa porte.

D’abord c’est un jeu, des questions vers le public. Il faut situer dans le temps telle chanson, tel événement musical, concert, naissance ou décès de chanteurs…. Il y a apparemment des équipes, mais leur contour semble d’autant plus flou que la salle tout entière participe au jeu. Un animateur effervescent galvanise les esprits et on crie à tue-tête des réponses. La joyeuse compétition ne semble n’avoir qu’un objectif : établir une chronologie et sur un fil tendu à travers la salle sont accrochées dans l’ordre les fiches-questions. S’expose ainsi l’orientation du temps.

Lindy Hop

Le Blue Rose Big Band mène la danse. C’est un orchestre swing mambo fort de 17 musiciens avec clavier, guitare, batterie, congas, beaucoup de cuivres, saxo trompette trombone (l’essentiel est dans les cuivres), des danseurs, notamment un couple très Lindy hop. Normal pour une musique swing. Cette danse des années 20 (1900 bien sûr) sortie de Harlem anticipe le rock et le boogie-woogie. Le couple est impressionnant.

Impossible de se mesurer à lui. Et pourtant, on ose, bien que néophytes, entrer en piste. Heureusement… c’était le but de la soirée. « Bal, petit bal ». Quand la danse prend au ventre, même si on n’est pas bons, il faut que ça bouge. On était assis, on se lève. On se lance. Les enfants qui n’ont pas de ces pudeurs y incitent. Plutôt des petites filles (auraient-elles plus le rythme dans la peau que les petits garçons ?) sous l’œil attendri des parents. Les quadras sont nombreux.

Un rythme endiablé soutenu par un orchestre décidé à en montrer dans une MJC pétillante de bonne humeur. C’est à la fois familial et musicien. Tout est simple.

Place libre sur la piste

Pause. 21h. On retire les chaises qui bordaient la piste. Seuls les danseurs y sont invités. Plus question d’observer (passivement).

Le swing reprend. In the mood ! La soirée se voulait rétro. Olivier Moreau, le directeur, pour donner le ton, a revêtu costume et cravate. Avec d’autres membres de la MJC, il est ici et là, engageant à danser. Maintenant la piste est pleine.

On prend un verre sur les côtés. On termine de grignoter au buffet. On se parle dehors. La musique est là. Le miracle du live est que les instruments donnent ce qu’aucun numérique ne peut produire. Ça résonne, ça vibre, les ondes passent mieux, on voit l’orchestre. On entend mieux quand on voit. C’était tout l’intérêt d’être là.

On peut aussi lire : l’âme de la MJC

  1. isabelle léna isabelle léna 4 octobre 2022

    merci pour ce très bel article qui reflète bien l’ambiance de la soirée : décomplexée, bon enfant et festive ! On remet ça bientôt ?
    Isa

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