Les parents des élèves des écoles maternelles et primaires sont appelés à choisir leurs représentants le 8 octobre prochain. Cette élection conduit les associations à se mobiliser rapidement après la rentrée, pour se faire connaître des nouveaux arrivants et constituer les listes de candidats.
Le rôle des associations
Le conseil d’école réunit les enseignants, les parents d’élèves, les représentants de la mairie (élus et responsables de service si j’ai bien compris). On trouve sur le site officiel de l’administration française une description complète du rôle de cette instance. Les parents y ont autant de représentants qu’il y a de classe dans l’école (par exemple, l’école des Blagis comportait 15 classes l’an dernier).
Le conseil d’école n’est pas le lieu de discussion des programmes scolaires et de leur mise en œuvre, ni pour évoquer les modes de fonctionnement d’un enseignant : ces questions sont à évoquer si besoin directement avec l’enseignant concerné, les représentants de parents d’élèves pouvant être associés.
Il existe aussi dans certaines écoles une coopérative scolaire qui permet d’acheter des livres et du matériel. Selon les textes « La coopérative scolaire est un regroupement d’adultes et d’élèves qui décident de mettre en œuvre un projet éducatif s’appuyant sur la pratique de la vie associative et coopérative. »
La ville de Sceaux a mis en place un Conseil consultatif des familles et de la vie de l’enfant : les associations de parents d’élèves y sont représentées.
La mairie tient une place à souligner dans les écoles primaires et maternelles, puisqu’elle est responsable de leur entretien (c’est le rôle du département pour les collèges, de la région pour les lycées). Avec les cantines et les centres de loisirs, elle est logiquement une interlocutrice incontournable des associations.
La cantine est apparemment un sujet inépuisable. On notera que le Covid a compliqué son organisation, puisqu’il faut prévoir entre les services successifs un temps de nettoyage obligatoire.
Quelle association choisir ?
Découvrir la réalité locale d’une association de parents d’élèves, c’est généralement découvrir des parents soucieux de la scolarité de leur enfant, et prêts à agir avec d’autres pour qu’elle soit la plus harmonieuse possible. Ces parents se mettent pour cela au service du collectif. Sans surprise, il y a souvent une majorité de femmes, sans pour autant que les pères soient exclus ni même absents. Localement, les moyens financiers sont très limités : la principale ressource, c’est l’énergie et la bonne volonté des membres.
Cette réalité étant généralement le fait de chaque association, pour le parent qui débarque dans une école et qui est confronté à plusieurs listes, il est très difficile de choisir entre celles-ci, d’autant plus qu’il ne connait encore guère les autres parents.
Cela a d’ailleurs été la remarque qui m’a été faite par une de ces mamans engagées : quand on découvre l’école de son enfant inscrit en CP, il est très difficile de faire un choix raisonné entre les listes soumises au vote. On peut supposer que, par la suite, des raisons purement relationnelles viennent en premier : on connaît et apprécie telle personne présente sur telle liste. Des raisons locales et contingentes de fait. D’autant plus si les actions des associations se ressemblent, ce qui doit souvent être le cas, au moins localement.
A un niveau national, les différences existent. Certains parents font leur choix sur des critères nationaux, que chacun pourra analyser à partir des informations les plus facilement accessibles : site de l’association et page Wikipédia.
Plus d’information sur la FCPE : son site, la page Wikipédia
Plus d’informations sur la PEEP : son site, la page Wikipédia
Plus d’informations sur l’UNAAPE : son site, la page Wikipédia