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Scène ordinaire du milieu de la nuit au parc de Sceaux….

Toute la maisonnée dormait du sommeil du juste, cette nuit du lundi 1 au mardi 2, lorsque j’ai été réveillé brutalement par le déclenchement d’une alarme automobile qui semblait venir de ma voiture, pourtant garée derrière la grille de la maison, à l’intérieur du terrain, dans ma descente de garage.

Je n’ai rien vu dans la rue en ouvrant immédiatement les volets de notre chambre, située à l’étage, si ce n’est le départ à toute allure d’un véhicule en sens interdit, que je n’ai pas eu le temps d’identifier, mais qui devait sans doute être la voiture de la Police nationale du 92 dont je parle plus loin.

Je suis donc retourné me coucher, légèrement déstabilisé.

Mais ce n’était que la première étape de cette nuit agitée car deux minutes plus tard, nouveau réveil, cette fois déclenché par des éclats de voix dans la rue.

Je me suis précipité à nouveau pour ouvrir les volets et découvrir devant chez moi un véhicule de police garé au milieu de la rue. Quatre policiers en uniforme en étaient descendus et inspectaient la Golf de mon plus jeune fils.

Leur demandant ce qu’il se passait, ils m’indiquèrent qu’ils venaient d’interpeler un jeune homme qui visitait les véhicules de la rue et avait pris possession d’un certain nombre de choses.

Après m’avoir questionné sur le propriétaire de cette voiture, j’ai précisé qu’elle appartenait à mon jeune fils. Ils m’ont demandé de bien vouloir le réveiller pour qu’il vérifie si, dans le butin du voleur, des objets lui appartenaient.

Ils nous ont demandé s’il était normal que la porte avant droite de la voiture fût ouverte et nous leur avons expliqué que c’était le cas depuis 48h, depuis que la batterie a lâché, perturbant le fonctionnement du verrouillage automatique.

Vérification faite, rien n’appartenant à mon fils n’était dans les objets dérobés.

Interrogés par moi sur l’origine de l’alarme automobile qui m’avait réveillé, les policiers répondirent qu’ils étaient à l’origine du déclenchement de l’alarme d’une voiture garée plus loin dans la rue.

La belle nuit s’est achevée comme de juste par le hurlement de notre jeune chienne, Neva, qui, elle aussi a été déstabilisée et se demandait si, par hasard, ce ne serait pas l’heure des croquettes du matin, malgré la nuit noire….

Morale de l’histoire : Le jeune homme était-il bien porteur de son attestation de sortie pendant le couvre-feu ? et, si oui, je serais curieux de savoir quel motif valable il aura coché…Et, si non, doit-il payer l’amende de 135 euros ?

Seconde morale : Nouvelle preuve de l’efficacité de la police, vérifiée assez souvent, par chez nous…

  1. Herrenschmidt Herrenschmidt 23 février 2021

    Juste une question, pour être tout à fait sûr.
    L’allusion à l’efficacité de la police doit-elle être lue au premier ou au second degré ?

    • Frédéric Négrerie Frédéric Négrerie Auteur de l’article | 23 février 2021

      Merci pour cette intéressante question. La réponse est « les deux, mon capitaine ! » dans la mesure où, sur cette affaire précise l’efficacité est réelle puisqu’il y a eu interpellation, mais sur un niveau plus global, les atteintes à la sécurité des biens et des personnes sur le lotissement du Parc de Sceaux sont trop nombreuses. Bien desservi par le RER Parc de Sceaux, le secteur est propice à des actions rapides et souvent de bon rapport. Notre Maire explique d’ailleurs que l’aisance financière moyenne du quartier génère ce niveau de troubles, ce qui n’est pas une raison, bien au contraire, pour ne pas tenter de remédier à cette situation par une politique de sécurité active et globale…

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