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Challenge international de fleuret à Bourg-la-Reine

Le gymnase des Bas-Coquarts à Bourg-la-Reine accueillait les 27 et 28 janvier le Challenge international des Hauts-de-Seine. L’occasion de découvrir un sport original. Le club de Bourg-la-Reine a vu deux de ses adhérents aux première et quatrième places chez les hommes, mais a été moins heureux chez les femmes.

Un événement très couru

Il y avait de nombreux inscrits à cette compétition et du beau monde. On y voyait à l’œuvre des adhérents du club d’accueil et des adhérents de clubs franciliens (Antony, Issy-les-Moulineaux, Melun, Rueil…). Mais aussi des athlètes venus de plus loin en France (Nantes, Bordeaux, Nice, Aix-en-Provence)ou même de l’étranger (Chine, Italie surtout). Des fleurettistes dans les premiers rangs des classements nationaux.

La nécessité de faire combattre tout ce monde a conduit à utiliser trois grandes salles. Le dimanche après-midi, les derniers combats se sont concentrés sur une seule salle. Plusieurs centaines de spectateurs se massaient pour applaudir leurs héros.

Comprendre les combats

A première vue, les combats se déroulent de manière bien obscure pour celui qui n’en a jamais vu. Heureusement, il existe des spectateurs bienveillants pour donner les explications nécessaires.

L’affrontement dure au maximum 3 fois 3 minutes séparées par des pauses d’une minute. Le premier qui arrive à 15 points a gagné. Si aucun des combattants n’a atteint 15 points au bout de 3 minutes, c’est celui qui a le plus de points qui gagne.

Le compteur de temps ne tourne que pendant l’assaut. Il s’interrompt entre chaque assaut, pour quelques secondes ou un peu plus si l’un des concurrents doit remettre un lacet (ou toute autre cause). C’est l’arbitre qui donne le signal du début de l’assaut.

Pour marquer un point, il faut toucher l’adversaire avec son fleuret sur la partie grise de son costume. Une lumière sur le tableau d’affichage signale la touche. Si les deux fleurettistes ont touché, l’arbitre décide en fonction de règles peu lisibles pour le néophyte (des priorités, notamment à celui qui attaque). Le plus souvent apparemment, personne ne marque.

Un combat oppose deux fleurettistes pour les huitièmes de finales féminines. L’une des combattantes est nettement plus petite que l’autre et on imagine que c’est un désavantage. Mais c’est elle qui gagne.  Et c’est même elle qui gagnera le tournoi !

Les assauts sont très rapides et les combattants se déplacent en sautant d’avant en arrière au gré des attaques. Cela parait naturel, mais on imagine que c’est épuisant.

Les résultats

Chez les hommes, deux fleurettistes du club de Bourg-la-Reine encadrent avec les 1re et 4e places deux adhérents du club des mousquetaires d’Issy-les-Moulineaux. On trouve ensuite des concurrents venus de Melun, Nice, Rueil, Antony. Le premier Italien est à la onzième place et le premier chinois (de Hong Kong) à la treizième. Le reste du tableau voit surtout des Français, de Meaux, du Pays d’Aix, de Paris Nord, de Lyon, d’Hénin-Beaumont…

Chez les femmes, la première est Emmie Nayl, de Bordeaux, suivie d’une Italienne, d’une Avignonnaise et d’une Chinoise. Les premières réginaburgiennes sont respectivement 11e et 15e .

Le magazine de la ville annonçait la présence de deux adhérentes du club : Ysaora Thibus, championne du Monde en 2022, et Léonie Ebert (Allemagne), championne d’Europe en 2022, mais elles ne figurent pas dans le classement.

Il faut noter pour conclure l’importance de l’escrime en France : on y compte plus de 800 clubs et plus de 50.000 licenciés. Et c’est pour le pays le sport le plus titré aux Jeux olympiques : 44 médailles d’or, 43 d’argent et 36 de bronze sur toute l’histoire des jeux modernes.

Cheung Ka Long, médaille d’or aux Jeux de Tokyo pour Hong Kong, et vainqueur du challenge le 28 janvier, s’entraine aujourd’hui à Bourg-la-Reine.

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