L’appel à la sobriété est dans toutes les bouches qu’elles soient de magazines ou de métro. Impossible d’échapper aux efforts de mobilisation pour la sobriété énergétique, numérique, alimentaire. Ce n’est pas une spécialité nationale. Au contraire, c’est sur la terre entière que le mouvement a pris. Photo à l’appui (I choose sobriety), la preuve est là. La traduction est sur demande auprès de la rédaction qui transmettra.
En conséquence, il est nécessaire et civique de rendre hommage aux grands anciens qui ont balisé la route avant nous.
La ville de Montgeron sur la nationale 5 a fait l’objet d’un reportage en 1956 qui montre son engagement en la matière. L’INA (Institut national de l’audiovisuel), cette machine à remonter le temps, l’a conservé.
Le film est court, mais ses 38 secondes seulement suffisent à convaincre que l’appel à la sobriété n’était pas lancé à la légère.
Il faut absolument le regarder. Il rend compte sobrement d’une véritable révolution des esprits.
On y explique que « les élèves des écoles primaires sont des enfants heureux. Plus question de cantine, ils vont déjeuner comme des grands au restaurant d’enfants. Un menu scientifiquement élaboré tient compte, en ce qui concerne les boissons, de la dernière circulaire du ministère de l’Education nationale qui vient d’interdire dans les cantines scolaires les besoins alcoolisées pour les moins de 14 ans.«
Ce n’est pas tout!
Un complément d’information s’imposait. Il montre avec quelle énergie la décision a été prise. « Cette mesure salutaire est étendue à la campagne où l’instituteur est tenu de surveiller le choix de la boisson qui accompagne le casse-croûte quotidien. » Ce qui laisse beaucoup supposer.
La conclusion résume en peu de mots l’essentiel du message qui aujourd’hui encore est cœur de la lutte. « La sobriété est une bonne habitude. Elle est la base de la santé de nos enfants. »
Qui est contre?