Le salon du Livre merveilleux était fait pour les enfants et de ce côté ce fut une réussite. Ce samedi 23 novembre, ils étaient très nombreux accompagnés de parents à la médiathèque de Châtenay-Malabry, au fond de la rue des Vallées dans le vieux Châtenay. Un bruit de fond permanent. Un beau bruit de voix d’enfants donnait vie à un lieu métamorphosé pour l’occasion.
La médiathèque avait été transformée en lieu d’exposition, de jeux, de lectures, de maquillage, de rencontres avec des auteurs. Toute décorée, très accueillante, la journée avait été conçue pour un vaste public. On ne s’était pas trompé.
Dès l’entrée, le ton était donné. Une grande affiche invitait à l’exposition Atala 1801 Voyage au coeur d’un roman qui se tient jusqu’en septembre 2025 à la Maison de Chateaubriand. Au fond un hall d’animations. Un escalier menant à l’étage était bordé d’un feuillage touffu et insolite de pages de livres en blanc et noir.
Profusion
La fête du livre battait son plein autour des stands de deux libraires locaux. L’Ilot Livres, la librairie châtenaisienne présentait une multitude d’ouvrages pour enfants, livres et mangas, avec des dédicaces. Avec beaucoup de familles tout autour et des enfants captivés, il était difficile de se frayer un chemin pour faire une photographie.
Même effervescence devant Les Pêcheurs d’étoiles, la librairie de Fontenay-aux-Roses, qui enchaînait de nombreux moments de dédicaces.
L’énergie était partout. Les enfants couraient, maquillaient dessinaient, lisaient assis, debout. Certains se couraient après. Un bébé à quatre pattes essayait d’attraper le reflet de sa main dans un miroir. Sans trop insister. Il n’était pas intéressé outre mesure.
Le manga était à l’honneur. Lia Ota professeur de dessin et illustratrice faisait des portraits manga. Serymaru auteur, scénariste et dessinateur de manga, aussi en solo ou en duo. Maquillage, portrait manga. D’autres ateliers encore autour du dessin ou de la sérigraphie.
Un peu plus loin, on imprimait par sérigraphie en direct des sacs en toile, créant une file d’attente impatiente. Partout, des auteurs qui dédicaçaient. Des expositions et des spectacles parsemaient l’espace, de Doux Rêveurs, à partir de 3 ans, à Mon petit point m’a dit (à propos du braille), tandis que des mini concerts et des lectures musicales rythmaient la journée.
Des animations tous publics
Rien n’était négligé pour embarquer les enfants dans des découvertes multiformes. Atelier d’écriture fantastique dès 12 ans, création d’un personnage de manga dès 10 ans, initiation à la BD à partir de 7 ans, découvertes scientifiques à partir de 5 ans. A ce sujet, la Maison des Sciences de Châtenay, dont la Gazette a déjà parlé[GB1] , présentait sur son stand son enthousiasme pour la vulgarisation scientifique.
Pour les moins de 6 ans, le salon avait prévu des animations comme des lectures d’histoires accompagnées d’instruments de musique pour les 2-3 ans et pour les 4-6 ans. Des séances de lectures proposées par l’association Lire et Faire Lire qui intervient auprès des enfants pour développer le plaisir de la lecture. Un éveil musical pour les tout-petits.
Là, on montrait des méthodes de magicien et les belles illusions qu’elles produisent (il n’y a pas que les enfants qui adorent). Bref, on ne pourrait tout dire. Le programme de la journée montre ce que vous avez manqué si vous n’êtes pas venus ou ce que dans la profusion vous n’avez pas pu voir.
Des livres de tous niveaux et de toutes inspirations
Le salon accueillait aussi bien les grands noms de l’édition que des maisons plus spécialisées. On a découvert celles du Ricochet, avec un beau catalogue destiné à mettre « la connaissance scientifique à la portée de tous ». Également les éditions Tom Pousse qui s’adressent à des élèves ayant des difficultés scolaires, des troubles des apprentissages. Ou encore les éditions Kiléma qui proposent des livres pour des personnes ayant des difficultés de lecture mais aussi des allophones. Enfin, les Argonautes, un éditeur spécialisé en littérature européenne. Le stand accueillait Janis Jonevs, une écrivaine lettone dont le roman Metal reçut le Prix de littérature de l’Union européenne.
Cette 5e édition du Salon du Livre Merveilleux a tenu toutes ses promesses. Des rires d’enfants aux bruissements des pages, des traits de crayons aux notes de musique, la médiathèque s’est transformée le temps d’une journée en un véritable pays des merveilles littéraires. Des plus petits découvrant leurs premiers albums aux adolescents passionnés de manga ou d’histoires extraordinaires, chacun a pu trouver son bonheur dans cette fête du livre accessible à tous. L’année prochaine, à vous de prendre rendez-vous pour une nouvelle journée où la magie des livres opérera à nouveau dans les murs de la médiathèque de Châtenay-Malabry.