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Maud Bregeon vue dans la presse

Redevenue porte-parole du gouvernement depuis le 12 octobre, notre députée Maud Bregeon multiplie sa présence dans les médias. Ouest France et le Monde ont chacun brossé un portrait de la jeune ministre, très factuel pour le premier, plus en analyse pour le second.

Nomination

Élue de la 13e circonscription (Antony, Bourg-la-Reine, Châtenay-Malabry et Sceaux) depuis les législatives de 2022, Maud Bregeon fait partie du gouvernement nommé le 12 octobre 2025 avec Sébastien Lecornu comme Premier ministre. Porte-parole du gouvernement, elle a le rang de ministre délégué, auprès du Premier ministre. Elle reprend ainsi le rôle qu’elle tenait auprès de Michel Barnier.

Son suppléant, Christophe Mongardien, qui l’avait déjà remplacée fin 2024 est retourné à l’Assemblée nationale. 

Depuis, elle semble partout : quand elle intervient sur une radio ou une télé, la presse s’empresse de relayer et commenter ses déclarations. Il faut dire que déjà porte-parole de Renaissance depuis novembre 2020, elle maîtrise l’exercice : pas de faux-pas, mais une parole claire et sans détour. C’est le message qu’elle veut faire passer et que la presse retient. De ce point du vue, c’est une réussite. Pas de miracle, dans ce genre de prestation, les médias et les auditeurs ne gardent qu’une idée, exceptionnellement deux. Devenue porte-parole, ce n’est pas son message qu’elle exprime désormais, mais celui du gouvernement ou plutôt du Premier ministre.

Ouest-France

Dans un article paru le 13 octobre, donc juste après la nomination du gouvernement, le journal régional rappelle le parcours de Maud Bregeon (en commençant par ses origines familiales) puis essaie de cerner ses opinions à travers quelques exemples, généralement récents. Cela commence par les raisons qui l’ont poussé à quitter les Républicains pour rejoindre en Marche (« La Manif pour tous, ce n’est pas ma France »).

L’article revient ensuite sur une déclaration du 27 mai 2024 : « Il y a aujourd’hui en France, pas tout le temps mais parfois, un lien entre insécurité et immigration ». « Il faut être aveugle pour affirmer le contraire », ajoutait-elle, en précisant que « ça ne signifie pas qu’on essentialise les gens ».

L’article continue pour expliquer que le féminisme de Maud Bregeon est celui d’Elisabeth Badinter, pas celui de Sandrine Rousseau.

Puis il rappelle que déjà fin 2024, alors porte-parole du gouvernement de Michel Barnier elle alertait « Sans budget, on prend le risque d’un scénario à la grecque «. Enfin Sur la réforme des retraites, elle ne cache pas sa « conviction : La suspension de la réforme des retraites est une décision qui serait absolument dramatique pour les générations futures et pour le maintien de notre système de retraite par répartition ».

Le Monde

Le 31 octobre, le journal du soir publie un article intitulé « Maud Bregeon, une porte-parole du gouvernement convertie à la recherche de compromis ». Alors que Juliette Marie, la journaliste de Ouest-France, signait un article très descriptif, Marie Pouzadoux, la journaliste du Monde, semble chercher à cerner le caractère de la ministre. Elle cite de nombreuses phrases de celle-ci comme de ses opposants.

Le fil de l’article est de montrer que Maud Bregeon, connue comme une adepte du franc-parler et du rentre-dedans, pleine d’assurance, est passée à un ton plus mesuré et a adopté la ligne de sobriété médiatique édictée par le premier ministre. Au passage, la journaliste rappelle le positionnement à droite d’une élue qui se sent proche de Gérard Darmanin et souhaite l’alliance de la droite et du centre pour les présidentielles.

On retiendra le jugement de Michel Barnier sur celle qui était sa porte-parole quand il était à Matignon : « J’ai vu une femme avec une grande intelligence politique, de l’allure, et une manière simple et efficace de parler. Je ne m’y suis pas trompé. »

Tentative d’explication

Quand on croise notre députée lors d’un de ses tractages ou d’un meeting, il est frappant de voir qu’elle écoute vraiment (et longuement si besoin) ses interlocuteurs. Il est probable que cela l’aide à choisir les mots et les explications qui parlent aux français lors de ces passages dans les médias. Elle le dit elle-même dans l’article du Monde (à propos des retraites) : « En circonscription, j’ai compris que mes réserves n’étaient pas forcément partagées. L’envie de stabilité prime »

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