Samedi 25 mars de 11h à midi, à la MJC de Sceaux, une rencontre se tiendra avec Boris Cambreleng, journaliste de l’Agence France Presse (AFP), une des plus importantes agences de presse au monde. Discrète, son fonctionnement et ses métiers sont particuliers et peu exposés. L’occasion de les découvrir avec un homme de l’art. Cette rencontre est ouverte à tous.
Une notoriété mondiale
L’agence, fondée en 1944 par quelques-uns, en plein combat pour la libération de Paris, est présente aujourd’hui dans plus de 150 pays. Sa progression impressionnante se fait à l’écart des médias que pourtant elle alimente de façon quotidienne… « Ses 2 400 collaborateurs, de 100 nationalités différentes, couvrent le monde en six langues, avec une qualité unique de production multimédia en vidéo, texte, photo et infographie. »[1]
En quelques mots, l’AFP produit des dépêches, des articles, des photos et des vidéos pour couvrir tous les aspects de l’actualité mondiale.
Les dépêches ont des formats très variables : « flash » quand elles couvrent des événements très immédiats (des catastrophes naturelles, attentats ou élections) ; « urgentes » pour celles qui nécessitent une publication rapide, sans être nécessairement des événements majeurs (une annonce de politique économique ou une déclaration de personnalité publique importante). Les « analyses » sont des articles qui détaillent un point d’actualité avec ses implications pour la société et la politique. Ils sont plus longs.
Pour apporter toute la qualité nécessaire, l’agence s’entoure de journalistes spécialisés dans tel ou tel domaine. Ils produisent alors des dépêches thématiques, comme sur l’économie, le sport, tel pays…
C’est tout un processus de production des dépêches qui part de la recherche d’information. Puis il y a la rédaction selon les formats évoqués. La relecture consiste à vérifier les contenus et s’assurer qu’ils sont précis, impartiaux. Le secrétariat de rédaction assure le titrage, la mise en page, la hiérarchisation de l’information… La décision finale de publication revient au rédacteur en chef.
Structure très professionnelle donc pour des clients exigeants que sont les médias, les ministères, les ambassades, les entreprises. Volonté d’excellence aussi pour des reportages, des photos, des vidéos qui sont publiés dans les quotidiens, les magazines, les sites web, les télévisions, les radios du monde entier.
Tout ceci n’est qu’une mise en bouche. Vous en saurez plus samedi 25 mars et, mieux, d’un journaliste lui-même, Boris Cambreleng, qui partagera son expérience de terrain. Avis aux gourmets de la belle ouvrage journalistique racontée depuis l’intérieur.
[1] Site afp.com