Le Master de « droit de l’environnement » a été créé en 2010 par la faculté Jean Monnet, qui est rattachée à l’Université Paris-Saclay et dont les locaux se trouvent à Sceaux. La promotion comprend 20 étudiants en deuxième année et 18 en première année. Les cours ont la particularité, unique en France, d’aborder, outre le droit, des disciplines scientifiques utiles quand on parle environnement (géologie, toxicologie, écosystèmes…). Le dernier semestre est consacré à un stage (pour ceux qui sont dans une logique de professionnalisation, les plus nombreux) ou à la confection d’un mémoire de recherche approfondi, pour ceux qui veulent poursuivre par un doctorat.
Les particularités de ce Master expliquent que les étudiants proviennent d’un peu partout : les trois rencontrés par la Gazette avaient respectivement fait leur licence à Amiens, Paris et à Genève ! Les liens avec les autres étudiants du campus ont été très fortement distendus par le Covid : l’an dernier, les étudiants actuellement en deuxième année n’ont connu que…2 semaines en présentiel !
Les débouchés sont très divers : juriste en collectivité territoriale, en entreprise, en association d’environnement ou au ministère, et même avocat ou magistrat. Il faut noter cependant la prédominance du droit public dans la formation, qui fait que rares sont ceux qui vont vers l’entreprise.
Assez rapidement, les étudiants de première et deuxième année se sont constitués en association : l’Association des Juristes du Master Environnement (AJME). Celle-ci a d’abord eu pour but de créer des liens entre les étudiants et leurs anciens, liens toujours bien utiles quand il faut trouver des stages, voire un emploi, faire témoigner des praticiens ou réfléchir à son avenir professionnel ; un contenu bien classique dans toutes les associations d’anciens ! Elle est donc présente sur les réseaux sociaux : Facebook, Instagram, Twitter et LinkedIn. Elle noue aussi des liens avec d’autres Masters en droit de l’environnement, par exemple avec le concours d’éloquence (Eco-loquence) coorganisé notamment avec le Master de droit de l’environnement de la Sorbonne et celui de Descartes. Elle avait aussi un stand le 16 octobre 2021 à la Cité des Sciences, pour un après midi sur les initiatives étudiantes en matière d’environnement.
Plus récemment, les membres de l’association ont décidé de s’engager dans des actions ayant trait à l’environnement. Cette année, ils ont organisé une friperie en septembre sur le campus, organisé une conférence le 1er décembre, sur le thème « La croissance verte contre la nature », avec trois intervenants (Laurent Fonbaustier, Hélène Tordjman et Rémi Beau) et produit les panneaux d’exposition sur les impacts sociaux et environnementaux de la « fast fashion » que les scéens ont pu voir à l’occasion de l’inauguration de la fablab de la Ville de Sceaux. Ceux-ci faisaient suite à une conférence débat sur le sujet organisée en avril avec Nayla Ajaltouni, coordinatrice du Collectif Éthique sur l’étiquette, et Majdouline Sbai, sociologue de l’environnement. Les amateurs d’art remarqueront que les panneaux exposés au Fab lab ont été illustrés à la main par une des étudiantes de la promo.
En cette fin d’année, la préoccupation majeure de chacun et chacune devient le stage de fin de Master, qui devrait se dérouler de début avril à septembre. Manifestement, les pistes ne manquent pas, mais il faut passer des entretiens et convaincre !
Avant de partir en vacances, l’ensemble des membres devaient se retrouver pour définir les actions de 2022. Notamment, il est nécessaire de commencer la préparation du concours d’Eco-loquence, mais également de s’organiser pour la préparation d’une brochure sur les impacts de la fast-fashion et celle d’un événement inter-associations avec Z.E.N. 2050 Maintenant.
La préparation du concours d’éco-loquence se fait d’abord à travers des réunions à distance avec les autres associations. Chaque association propose des idées de sujets et de membres du jury, puis on vote. Chaque association propose ensuite un.e candidat.e pour le concours. Celui-ci aura lieu en présentiel mi/fin mars.
L’événement organisé par Z.E.N.2050 Maintenant réunira au printemps des associations présentes sur le territoire VSGP et agissant autour de la la thématique des émissions de gaz à effet de serre (GES). Le bingo proposé par l’AJME utilisera un tirage au sort d’un numéro dans une roue de loterie (roue pour le bingo), chaque numéro étant associé à une question de droit de l’environnement. 5 bonnes réponses donneront droit à un petit lot. L’objectif est de découvrir de manière ludique les bases du droit de l’environnement
[…] l’association des étudiants franco-chinois ou celle des germanophones jusqu’à celle des Juristes du Master de droit de l’Environnement, en passant par Erasmouv, Fières et sœurs ou Révolte-toi Jean […]
[…] membres de l’association des juristes en Master de droit de l’environnement, dont la Gazette a déjà parlé. D’autre part, un sondage est lancé auprès des propriétaires de logement pour préparer cette […]
[…] de plus loin en moyenne, en particulier en Master. Ceux du Master de droit en environnement que j’ai rencontrés en décembre n’étaient pas originaires d’Ile-de-France. Mais il semble que les spécificités […]
On en apprend des choses en lisant La Gazette !
Et quelle belle aventure que celle de l’AJME.
Merci Gérard Bardier.
Juste des précisions pour ceux qui ne sont peut-être pas tout à fait au courant.
VSGP veut dire Vallée Sud-Grand Paris (https://www.valleesud.fr/fr).
Ce territoire regroupe 11 communes du sud du département des Hauts-de-Seine.
C’est sur celui-ci que se déroulent actuellement les consultations sur le PCAET (Plan Climat Air-Énergie Territorial) et sur le PLUi (Plan Local d’Urbanisme intercommunal) qui s’est tenue – pour la ville de Sceaux – hier soir 6 janvier à l’Hôtel de ville.