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L’horizon se dégage

La dernière enquête de l’Insee sur la confiance des ménages et le climat des affaires montre non seulement que ces indicateurs remontent, mais qu’ils se retrouvent au plus haut niveau depuis mars 2020. Ces indicateurs étant considérés comme des signes avant-coureurs de l’évolution économique du pays, on en déduira qu’on va bientôt refermer la parenthèse qu’a été la pandémie Covid pour notre économie, même s’il ne faut pas ignorer qu’il en restera plus que des traces !

L’Insee ne dispose pas de tous les éléments sur l’évolution des finances des ménages sur la période, mais suffisamment pour estimer que si certains ont été durement éprouvés (le nombre de bénéficiaires du RSA a augmenté par exemple), les ménages dans leur ensemble ont épargné plus que d’habitude, certains achats ne pouvant plus être faits. En 2020, les revenus des ménages ont augmenté de 1% (grâce aux mesures diverses de soutien) mais leur consommation a abaissé de 6,5 %, générant un supplément d’épargne de 112,6Md€. Une épargne qui peut contribuer à la relance de l’économie. Cependant, on observe des tensions sur certains produits, notamment les matières premières, et on s’attend à une augmentation (provisoire ?) de l’inflation dans le monde.

Les choses changent aussi du côté des indicateurs Covid qui baissent à des niveaux inconnus depuis le mois d’octobre 2020. Si le taux de reproduction R a tendance à remonter, il reste pour l’instant en dessous de 1, ce qui signifie que l’épidémie régresse. Surtout, on voit clairement l’impact de la vaccination sur l’incidence selon les tranches d’âge.

Par rapport à la semaine du 27 octobre au 2 novembre 2020, au plus fort de la deuxième vague, l’incidence tous âges a été divisée par 5. La baisse est à peu près la même entre 20 et 49 ans. L’incidence a à peine baissé pour les 0/9 ans (mais elle partait de bas) et elle est divisée seulement par 3 pour les 10/19 ans. Mais l’incidence a été divisée par 8 pour les sexagénaires, par 11 pour les septuagénaires, par 15 pour les octogénaires, par 17 pour les nonagénaires.

Les plus de 60 ans étant largement majoritaires parmi ceux qui sont hospitalisés, on comprend que cette évolution très positive dans une population assez largement vaccinée finira par faire nettement baisser la pression pour les hôpitaux et le personnel de santé (qui doit être épuisé). Ce qui ne préjuge pas de la possibilité d’une quatrième vague plus tard, touchant essentiellement les jeunes et les non-vaccinés. La journée sans aucun mort du Covid enregistrée outre-Manche cette semaine est cependant très encourageante

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