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P.L.U. : le point de vue de Maud Bonté

L’enquête d’utilité publique sur la modification n°2 du P.L.U. de Sceaux s’achève à la fin du mois d’octobre. Nombreux sont les commentaires qui ont été déposé sur les pages internet prévues à cet effet. LGdS, qui a déjà publié deux points de vue sur le sujet, en ajoute un nouveau, celui de Maud Bonté, présidente de GUEHS (un collectif scéen d’associations de quartier), qui nous a adressé ce qui suit.

Au sujet de la modification 2 du PLU de Sceaux, il y a 2 aspects à retenir.

Tout d’abord, les aspects techniques

Constat: Le PLU actuel est particulièrement densificateur par les hauteurs et les emprises au sol autorisées, avec des bonus permettant des hauteurs de 12 à 15 m et à 18,50 m.

Les associations de quartier avaient alerté les Scéens sur l’inéluctable densification qui en découlerait. Depuis, de nombreux bâtiments de 6 niveaux sont érigés au sein des quartiers pavillonnaires.

Modification du PLU: Son avantage est de mieux préserver les zones pavillonnaires UE avec la réduction des hauteurs à 8 m à la gouttière et à 11 m au faîtage pour les toits en pente. Pour les toits en terrasse (attique), la hauteur sera à 10 m avec le dernier étage en retrait de 50 % par rapport au niveau inférieur.

En second lieu, l’aspect social

Emprise au sol: L’introduction de la réduction du coefficient d’emprise au sol de 35 % à 20 % lors de divisions parcellaires en zone UE crée une discrimination. Lors de successions, il n’est pas rare que les enfants aux revenus modestes, divisent le terrain en petites parcelles pour habiter Sceaux.  Mais si ces petits terrains étaient soumis à un faible taux d’emprise au sol de 20 %, cela empêcherait quasiment toute construction. Sur un terrain de 200 m2 par exemple, une maison de 40 m2 au sol pourrait seulement être bâtie.

Mixité sociale:  S’il n’est pas possible de construire en divisant les parcelles, seuls les promoteurs pourront racheter les gros terrains lors des successions. C’est la raison pour laquelle le maintien de maisons familiales reste essentiel.  Au nom de la mixité sociale, il apparaît pertinent de ne pas pénaliser les petites parcelles et de conserver le coefficient de 35 % d’emprise au sol en zone UE même en cas de division parcellaire.

Maud Bonté, GEUHS – Environnement et Urbanisme Collectif associations de quartier


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