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« Métamorphose » ou le rayonnement d’un artiste scéen

Nous étions conviés, mon épouse et moi-même, au vernissage de l’exposition Métamorphose de notre chocolatier-sculpteur, Patrick Roger. On sait que son rayonnement dépasse les frontières hexagonales depuis son implantation à l’étranger. Il est avec ses huit boutiques parisiennes et ses deux boutiques de banlieue un des tout premiers chocolatiers français.

Mais Patrick Roger est d’abord scéen. Nous avions visité son atelier il y a quelques années dans le cadre d’une festivité organisée par notre banque et nous avions été réellement impressionnés par la fabrication et la qualité gustative des chocolats goûtés sur place, mais aussi et finalement surtout par le talent des sculptures animalières d’une beauté et d’un gigantisme qui nous ont durablement marqués.

Invitation au vernissage Photo Frédéric Négrerie

Nous étions certains qu’un artiste pointait derrière le chocolatier d’exception.

Nous avons pu le vérifier lors du vernissage du 10 mars dernier, à la galerie Ida Médicis, Rue Médicis, dans le sixième arrondissement.

Les clichés qui suivent se passent de commentaires tant l’évidence du talent saute aux yeux. Patrick Roger est passé de la sculpture du chocolat à celle du métal avec la même élégance, s’éloignant toutefois de la représentation figurative jusque dans le moindre détail à l’abstraction la plus totale mais avec une parfaite continuité dans la force des œuvres.

Ce que ressent le visiteur devant ces sculptures, c’est la liberté de leur auteur qui ne s’impose aucune limite ni ne respecte aucun code.

Nous avons été émus par la beauté de ces pièces. Une certaine fierté pour notre artiste local s’en trouve durablement établie.

Au nom de la Gazette de Sceaux, j’ai pu questionner Patrick Roger sur ses projets (une autre exposition en préparation autour d’un thème permanent de la souffrance humaine) et nous avons acté avec sa responsable de communication qu’un interview sera prochainement accordé à votre journal en ligne préféré.

Une sorte de bouquet final, brut et sensuel

Photo Frédéric Négrerie

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