Autour du monument aux morts et sous la pluie, plus d’une centaine de Scéens ont assisté lundi 11 aux hommages aux « Morts pour la France ». Les jeunes du conseil municipal des enfants ont égrené le nom des morts scéens.
Christian Lancrenon, conseiller municipal délégué en charge du devoir de mémoire, tient le rôle de maître de cérémonie. Les élus sont regroupés sur le perron de l’Hôtel de Ville.
Message du ministre
Alors que les porte-drapeaux sont alignés face au monument aux morts et dos à la mairie, Philippe Laurent, maire de Sceaux lit d’abord le message de Sébastien Lecornu, ministre des Armées et des Anciens combattants, et de Jean-Louis Thieriot, ministre délégué auprès du ministre des Armées et des Anciens combattants:
C’était il y a 106 ans, en 1918. À la 11ème heure du 11ème jour du 11ème mois, de la boue des Flandres à la frontière suisse, les clairons égrènent les notes du « cessez-le-feu ». Aux fiertés de la victoire se mêle le cortège d’ombres des « péris en terre », accompagné de ceux qui les pleurent. Ce sont ces sacrifices que nous commémorons aujourd’hui, auxquels sont agrégés depuis 2012 celui de tous les « morts pour la France ».
Honorer leur mémoire, c’est écouter ce qu’ils nous disent encore aujourd’hui.
Ils nous laissent un devoir de gratitude, de lucidité et d’espérance.
Plus loin, les ministres évoquent successivement le général de Castelnau, le maréchal Foch, les plages de Normandie et le commando Kieffer, la 1ère armée de Lattre, le serment de Kouffra de Leclerc, le courage des parachutistes de Dien Bien Phu, et les soldats des opérations extérieures au Liban ou ailleurs. Ils terminent :
C’est pourquoi, réunis au pied du monument aux morts, élus, anciens combattants de toutes les générations du feu, enfants des écoles, nous ne sommes pas seulement la garde des morts, nous sommes d’abord les sentinelles des vivants.
Vive la République !
Et vive la France !
Discours de Philippe Laurent
Le maire de Sceaux note que de nombreux Scéens ont donné leur vie. « Ce sacrifice est un exemple de citoyenneté à l’heure où les dangers augmentent dans le Monde et que les démocraties sont menacées, y compris de l’intérieur. »
Rappelant le combat des Ukrainiens pour leur liberté mais aussi pour la nôtre, il appelle les dirigeants européens à se mettre d’accord pour que l’Europe puisse se défendre avec ses propres moyens, ce qui peut exiger des décisions difficiles. « L’Europe est le seul niveau réaliste pour assurer notre protection. » Et il précise que nos pays ne doivent pas laisser l’antisémitisme les gangréner.
Il termine par un hommage aux forces de l’ordre mais aussi aux enseignants, qui participent à l’éducation à la citoyenneté. Il remercie ensuite les associations patriotiques et tous ceux qui ont contribué à cette cérémonie.
Son discours se conclut par l’hymne européen.
La suite de la cérémonie.
Philippe Laurent va déposer une gerbe au monument aux morts, au nom du conseil municipal, accompagné d’un membre du conseil municipal des enfants. Il dépose une autre gerbe au nom de Christophe Mongardien, député. D’autres gerbes sont déposées successivement par Jean-Claude Sillon, président de la section locale des Anciens Combattants et victimes de guerre, Jack Brosse, président de la section locale de la FNACA, une représentante de la Croix-Rouge…
Plusieurs jeunes du conseil municipal des enfants se relayent pour donner les noms inscrits sur le monument aux morts de la ville. Puis la sonnerie aux morts est suivie d’une minute de silence et de l’hymne national.
Les porteurs de gerbes saluent les porteurs de drapeaux puis Philippe Laurent invite les participants à rejoindre le cimetière. Sur place, le maire s’attarde pour quelques explications aux membres du conseil municipal des enfants.
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