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Maud Bregeon en meeting à Sceaux

Maud Bregeon tenait meeting à Sceaux ce mardi 25 juin au nom de l’arc républicain. Avec Christophe Mongardien, élu d’Antony, elle tient les couleurs d’une alliance entre les centristes, les Républicains, les Renaissances et les Horizons des Hauts-de-Seine. Dans le même lieu, l’ancienne mairie, sa voix résonnait à l’envers de celle du Nouveau Front Populaire entendu quelques jours tôt. Elle est soutenue par bien des maires des villes de la circonscription.

La députée sortante

L’assistance était plus nombreuse. Et la voix de la candidate était plus grave. Pour Maud Bregeon, le choix à faire dimanche prochain est d’une formidable importance, même si elle n’était pas dans la haine de ses adversaires.

Elle se réfère à la tradition républicaine et cite Mitterrand ou Chirac.  Depuis deux ans, la députée de la circonscription vit des expériences fortes. Elle a travaillé avec des collègues de gauche et de droite. La question aujourd’hui n’est pas entre ces deux pôles. Elle parle des programmes. Le Nouveau Front Populaire (NFP) promet 150 milliards qu’il distribue pour s’attirer les électeurs. Son augmentation du SMIC (décidée d’en haut) va déstabiliser, dit-elle, les PME.

Elle accroche Jordan Bardella qui « s’oppose de but en blanc à l’accueil des étrangers » et dont le programme s’aligne sur des promesses inaccessibles. Elle rappelle qu’elle s’est jointe à la demande de contrôle des flux migratoires. Elle est pourtant conscience qu’il faut entendre ce que dit un parti en tête dans 96% des communes lors des européennes. Elle interroge la distance entre le « eux » et le « nous », la façon de « nous exprimer, d’écouter. » Ce faisant, elle rend hommage « aux élus locaux qui connaissent le terrain. »

Un bilan à défendre

Pour elle, le désordre permanent des alliés de Jean-Luc Mélenchon, les outrances nationalistes de Marine Le Pen conduiraient le pays à la ruine. Elle demande un bilan nuancé des mesures prises depuis deux ans. Les « discours manichéens » sont insupportables. Le chômage recule, les entreprises sont aidées.

 « Nous n’augmenterons pas d’un euro vos impôts ». La maîtrise des finances publiques, défend-elle, doit passer par la baisse des dépenses de l’État plutôt que par des hausses injustes de taxes au détriment des ménages et des entreprises de notre territoire.

Elle veut maintenir les retraites à leur niveau d’indexation sur l’inflation et leur revalorisation annuelle.

La transition énergétique ? Nous voulons construire 14 nouveaux réacteurs nucléaires, fleuron industriel français. Ils sont depuis le Général de Gaulle au service de notre souveraineté et, malgré tous les dénigrements, du climat.

La sécurité ? Elle demande l’application de peines immédiates et courtes pour combattre la violence des mineurs. Elle dit que l’immigration illégale ne permet pas l’intégration. Et c’est pour réussir l’intégration, qu’il faut la combattre.

Un homme, qui se présente comme venu des « cités » exprime son désarroi. « Où j’habite, les gens se comportent comme ils veulent. La loi les protège. » Pour lui, l’excuse de minorité ne fonctionne plus. Sa voisine, juive, raconte ce dont elle est victime. Maud Bregeon comprend. La violence atteint des gens de plus en plus jeunes. Dès qu’on parle d’autorité, on est qualifié d’extrême droite. « Une machine à faire des voix pour le RN . »

Une dame dans la salle parle des travailleurs pauvres. Elle partage la « colère » des gens » normaux » qui trouvent que la société ne leur rend pas ce qu’ils donnent. A quoi Maud Bregeon constate qu’en effet de nombreux salariés modestes gagnent trop pour avoir une aide et pas assez pour vivre avec un minimum d’aisance. Elle ne se résout pas à distribuer des chèques, ce qui entretient la précarité.

A l’école, affirme-t-elle, seuls les savoirs fondamentaux dès le plus jeune âge peuvent nourrir une véritable éducation des enfants. Ce qui ne contredit pas la volonté d’augmenter la rémunération des enseignants.

Enfin, parlant de l’extrême-gauche dont on connaît le lien avec l’islamisme politique, aucune « loi » communautaire ne saurait prendre le dessus sur les valeurs de la République. Elles sont le socle de notre nation. « Ne sous-estimons pas la haine, la violence qui est actionnée par une partie de l’opposition. »

C’est dans la salle Marc Feugère, conseiller municipal de Châtenay-Malabry, qui conclut la réunion avec un éloge appuyé à Maud Bregeon dont il salue la présence locale jamais démentie, et l’action en faveur des communes. C’était court et cash.

  1. Jean-Claude Herrenschmidt Jean-Claude Herrenschmidt 30 juin 2024

    Donc, surtout on ne change rien !

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