Samedi 5 février, l’IUT de Sceaux et la faculté Jean Monnet ouvraient leurs portes et présentaient leurs activités
Leur cible principale était bien entendu les élèves qui réfléchissent à leur future orientation, qu’ils soient en terminale ou en fin de licence. Ce n’est pas mon cas, mais j’ai malgré tout pris le temps d’une rapide visite dans les deux établissements. J’ai notamment rencontré quelques étudiants et écouté une vidéo qui présentait en boucle les activités de Jean Monnet. La Gazette y reviendra certainement. Quelques remarques pour commencer.
Jean Monnet, ce sont 6000 étudiants, l’IUT de Sceaux 1500. Rappelons que jusqu’à la fin de 2021 on pouvait compter aussi l’EPF et ses 200 élèves par promotion, sans compter les post-bac de Lakanal, Marie Curie et Florian. A comparer à ses 20.000 habitants, Sceaux est bien une ville étudiante.
D’où viennent-ils ? D’un peu partout évidemment, des villes alentour, du territoire VSGP, d’Ile-de-France, et même de tout le pays. Cette origine des étudiants sera un point d’investigation pour la Gazette.
A titre d’exemple, les deux jeunes qui m’ont gentiment présenté leur filière à l’IUT venaient de Bagneux et de Thiais. Le premier m’a expliqué avoir 20 minutes de trajet en bus, je n’ai pas posé la question au second, qui semble avoir le choix entre 1 heure en transport en commun ou un quart d’heure en voiture.
Les étudiants de la fac viennent probablement de plus loin en moyenne, en particulier en Master. Ceux du Master de droit en environnement que j’ai rencontrés en décembre n’étaient pas originaires d’Ile-de-France. Mais il semble que les spécificités de leur master n’existent pas ailleurs en France : il n’est donc pas forcément représentatif des autres Master.
Certains cherchent à se loger sur place. La résidence Édouard Depreux, à deux pas de Jean Monnet, offre 71 studios. La résidence Erwin Guldner dépend également de Fac-Habitat et propose 140 logements à proximité de la fac. La résidence Studélites Le Tocqueville, du groupe privé Adele, avec ses 142 logements étudiants, est également très près de la Faculté. Certains étudiants logent aussi à la résidence Lantéri à Fontenay-aux-Roses
Tout cela reste assez faible au regard du nombre d’étudiants et on je vois souvent le matin un flot de jeunes débarquant du RER à Robinson. Il y a probablement un flux sortant à Sceaux pour gagner l’IUT ou descendant à Fontenay pour jean Monnet.
La plupart des étudiants n’habitant pas Sceaux, on ne les remarque pas spécialement dans la ville, au contraire par exemple des élèves de Marie Curie. D’une certaine manière, il semble s’agir de mondes à part, assez peu intégrés localement. Ce qui ne surprendra pas ceux qui savent que 85 % des actifs de Sceaux travaillent en dehors de la ville et que seulement 24 % de ceux qui travaillent à Sceaux y habitent. Il est probable que de la même manière, une faible minorité des plus des 1768 (en 2018) jeunes Scéens de 18 à 24 ans étudient dans leur ville.
Une remarque d’actualité pour finir : les quelques jeunes rencontrés ce samedi exprimaient tous que la période Covid avait été très dure pour eux, en particulier lors de l’année scolaire précédente.
PS : le site de la faculté Jean Monnet donne quelques conseils pour se loger.