Pour être tout à fait franc, je n’avais jusqu’à ce jour jamais entendu parler d’Alexandra Parachini et encore moins du Quotidien, publication luxembourgeoise dont elle est rédactrice en chef adjointe. C’est par l’aléa de la propagation tous azimuts du web, que je suis tombé sur des nouvelles du Grand-Duché (c’est si rare) et surtout sur un éditorial sobre et puissant, au ton à la fois triste et indigné. Tout à fait ce qu’il faut dans l’épisode déraisonnable que nous vivons.
Alexandra Parachini situe son argument sur le terrain de sa féminité. C’est en tant que femme, qu’elle énumère toutes ces misères du monde qui lui sont épargnées, entendez tous ces lieux du monde où les femmes, en tant que telles sont destinées aux mauvais traitements, à l’asservissement. Mais l’esprit de son apostrophe montre qu’il ne s’agit pas d’une affaire de sexe, mais de pudeur, de décence, de tact. Elle s’autorise d’elle-même pour parler des enfers promis aux femmes et auxquels elle échappe, mais c’est pour dire l’obscénité des comparaisons entre les mesures de vaccination et les tyrannies. Pas un mot qui ne s’applique à l’humanité tout entière.
Mieux vaut lui laisser la parole. Elle dit les choses bien mieux que moi.