Pour éclairer la lanterne des Scéens tandis que la 5G commence à se déployer, signalons quelques alarmes qui nous remontent des milieux les plus autorisés, les plus savants, les réseaux sociaux. Oh, pas de ces réseaux sociaux qui insultent et menacent, pas de ces mini-tweets qui en deux mots font quinze fautes d’orthographe, non de ceux qui doutent, qui s’interrogent. Qui pensent.
Ils nous avertissent. La diffusion de la 5G va de pair avec celle de la Covid. Ils n’accusent pas, ils ne sont pas sûrs, ils se demandent. Que se demandent-ils ? Premièrement, si c’est un hasard. Car une carte a circulé en France qui rapproche la propagation de la maladie avec le déploiement de la 5G. Des antennes 5G ont d’ailleurs été vandalisées. Il faut en tirer des conclusions. Bon, la carte en question montrait en fait le réseau fibre optique, mais l’erreur (négligeable malgré le fait que les deux réseaux n’ont absolument aucun rapport) nous indiquait avec force qu’il il y avait anguille sous roche.
Et l’anguille, d’autres l’ont vue. Et des plus éminents. Dans l’Express de jeudi dernier (le 11 mars) l’immense Juliette Binoche revient sur ses propos de mai 2020. Elle criait alors son refus devant l’effroyable manipulation de Bill Gates qui met dans les vaccins des puces 5G. Comment ne pas la comprendre ? Bill et Melinda, couple d’apothicaires moderne, dans le richissime cabinet de leur richissime propriété, immergent tous les soirs de l’électronique dans du liquide. A moins qu’une armée de sbires ne travaille pour eux. Ils ont la fortune, ces monstres. Ils peuvent tout se permettre. Sauf que Juliette dit NON (les majuscules sont d’elle ; ça veut dire qu’elle crie fort). Elle les dénonce. On se sent mieux à relayer l’information.
Un sociologue à l’esprit chagrin s’en est pris à elle[1]. Il lui envoie une pique sauvage. Parlant des vedettes de la scène et de l’écran, il balance : « À défaut d’être plus avisées que les autres, elles pourraient être plus silencieuses, en particulier sur les sujets qu’elles ne maîtrisent pas. » Ce policier de la pensée lui demande des preuves, il lui intime l’ordre de réfléchir à l’impact de ses déclarations sur ses followers Instagram.
Eh bien, malgré la violence de l’attaque, elle répond hardiment dans l’article de l’Express : « J’ai écrit un commentaire, peut-être un peu maladroitement, mais je considère que mes doutes et mes questions étaient légitimes. » Et là, on entre dans l’hyperespace. Oublions Juliette Binoche. On est dans l’absolu. La légitimité du doute, la force des questions, l’authentique, le vrai du moi qui s’interroge. Que ceux qui n’ont jamais fait le rapprochement entre le sandwich jambon beurre et Winston Churchill se lèvent. On veut les voir ! Parce qu’il y en a assez des certitudes. On sait tout ce qu’elles nous cachent. Arrachons le voile de la pensée unique. Osons dire NON ! Accessoirement, pour en revenir à la question initiale, les ondes 5G sont moins énergétiques que la lumière visible, celle qui nous permet de ne pas additionner les choux et les carottes.
Soyons sérieux et envisageons le meilleur. Si Bill et Melinda, triomphant de l’incompatibilité entre l’électricité et l’eau, inoculent de la 5G dans le vaccin, comme celui-ci est gratuit, ça nous fait la 5G à l’œil. Une coquette économie. Et si ça se trouve, on pourra téléphoner en parlant avec sa main. Le petit doigt micro devant la bouche et le pouce sur l’oreille comme haut-parleur. Une belle perspective d’humanité augmentée.
Brice Couturier dit : « Douter de tout conduit souvent à croire en n’importe quoi ». N’allez pas le croire !
[1] Gérald Bronner dans le Point du 26 mai 2020. Auteur de Déchéance de rationalité (Grasset).
[…] Gazette a publié le commentaire d’un lecteur, à propos d’un article sur la 5G. Ce commentaire comprend cette phrase, apparemment pleine de bon sens (et présentée […]
Quand à la corrélation possible entre le déploiement de la 5G ou de la fibre, je ne serais pas autrement choqué s »il elle était confirmée. Des équipes de techniciens qui vont et viennent sur le territoire selon des chemins qui n’ont a priori aucune raison de respecter des directives sanitaires particulières, peuvent tout à fait être à l’origine de foyers de contamination.
Nos lecteurs ont de l’humour ! Bravo.
L’étude existe bien. Et l’article repris par le commentaire aussi. Il est là :
https://fr.news.yahoo.com/covid-19-vitesse-marche-predire-risque-virus-145022443.html?guccounter=1&guce_referrer=aHR0cHM6Ly93d3cuZ29vZ2xlLmNvbS8&guce_referrer_sig=AQAAAMJTvbzUt7eVycIZxaasW3TJfYDVBgWK-o5LAYrMjuKY8sgUDKzedf1WGvJ9u-zkv8uJth5hDU1jZGXXHfTVoB79BKQPHGEIWL35jcnLYau-Zs4dN51wcCmayYu_b2TAljeCtwXDUfjgp2yWZfdPf5fDTGdMsRt3HgbYh60dIRpO
Drôle qu’une étude apparemment sérieuse prenne dans ce commentaire une allure burlesque.
Pour aller dans ce sens l’International Journal of Obesity qui dit, entre autre « le mode de vie sédentaire peut être l’un des principaux déterminants des taux croissants
de surpoids », il fallait oser le dire !, a publié un article édifiant nous disant que plus on marche doucement plus on a de la chance de contracter le virus. voici un extrait :
« Les personnes qui marchent lentement auraient un risque accru de mourir de la Covid-19, selon une nouvelle étude publiée dans l’International Journal of Obesity.
Le rythme de marche d’une personne serait susceptible de prédire si cette dernière risque de contracter la Covid-19. C’est en tout cas ce qui ressort d’une étude menée par des scientifiques du centre de recherche biomédicale de Leicester du National Institute for Health Research (NIHR).
Les chercheurs ont analysé les données autodéclarées de 412 596 personnes qui participaient déjà à une étude de recherche. Pour être les plus précis possibles, ils ont pris en compte le poids des patients. Il a été fixé qu’une marche lente correspondait à une vitesse de moins de 4,8 km par heure, une vitesse constante à 6,4 km par heure et rapide à plus de 6,4 km par heure
En se basant sur leurs observations, les auteurs de l’étude ont estimé que les marcheurs lents avec un poids « normal » seraient 3,75 fois plus susceptibles de mourir du virus que les marcheurs rapides. Ils ont également découvert que les marcheurs lents seraient 2,5 fois plus susceptibles de développer un Covid-19 sévère que ceux du groupe le plus rapide. Le risque était uniformément élevé chez les marcheurs lents de poids normal et les marcheurs lents obèses. Le rythme de marche d’une personne témoignerait de la santé physique d’une personne.
Patduvar
Cool l’info. Plus on court moins vite et moins on se fatigue plus et moins le covid montre les dents.
C’est clair. Carrément.