Le parc de la Ménagerie était bien animé ce samedi 5 septembre après-midi. La météo était du côté des organisateurs de cette fête du sport 2020 : pas de pluie bien sûr, un temps doux qui permettait de se sentir bien en tee-shirt sans chaleur excessive, l’idéal pour une promenade à travers plus d’une trentaine de stands et pour ceux qui s’exerçaient aux activités proposées.
Ambiance chaleureuse
Plusieurs stands proposaient des démonstrations ou des essais, pour du karaté, du tir à l’arc ou l’utilisation du bâton. Les jeunes enfants qui jouaient au football sous la surveillance attentive et bienveillante d’animateurs n’étaient pas à l’essai ou en démonstration, eux : ils étaient tout à fait concentrés sur le ballon ! Il en était de même pour les joueurs de pétanque, qu’il valait ne mieux pas déranger pendant la partie, mais qui se retrouvèrent très aimables et coopératifs quand elle fut finie ! Les trois tables du tennis de table voyaient les joueurs se succéder sans transition !
Pour les associations, l’objectif de cette fête du sport est d’abord de se présenter, et se faire connaître s’il y a lieu. La possibilité de s’inscrire est un plus que certains utilisent. Les Scéens savent que certaines activités sportives se déroulent à la MJC ou au CSCB. Ces deux associations étaient bien sûr représentées, mais apparemment, la plupart de ceux qui les fréquentent ont de nombreuses occasions de s’inscrire et les utilisent.
La ville a édité un petit fascicule de présentation de toutes ces propositions, fascicule qui valorise aussi les nombreux équipements municipaux qui accueillent toutes ces activités. On notera au passage que si beaucoup d’associations sont scéennes avant tout, quelques-unes sont implantées sur un territoire plus large, avec Fontenay, Bourg-la-Reine ou Antony.
Dès 3 ans !
Le hasard a fait que les deux premiers interlocuteurs ont expliqué que leurs activités (rugby et karaté respectivement) étaient ouvertes dès l’âge de 3 ans, ce qui est plutôt impressionnant. Le fascicule général qui détaille les activités par tranche d’âge montre que cette caractéristique sans être générale (certaines activités ne commencent pas avant 15 ans) n’est pas non plus isolée. C’est le cas, par exemple, du taekwondo, de la danse moderne ou du « baby MMA ». Mais il y a mieux avec la Feel Dance : l’initiation est possible dès un an !
Une particularité dont les sportifs se seraient bien passés en cette année 2020, c’est la présence de la covid 19, qui a interrompu les activités au printemps. A cette situation problématique, les responsables répondent diversement. Pour le rugby (et on fait ici l’hypothèse que c’est applicable ailleurs), ils s’appuient sur les consignes données par la fédération. La plus marquante est que les vestiaires sont fermés : les joueurs arrivent en tenue et repartent chez eux dans l’état où ils se trouvent en fin de match.
Tenir la distance
On imagine bien que la question ne se pose pas de la même manière selon qu’il s’agit ou non d’activités prévoyant des contacts humains fréquents. Les animateurs du tennis de table l’ont bien compris : leur affichette mettait bien en grand « sport qui respecte la distanciation ». Comme pour les écoles, il est probable qu’une éventuelle identification de cas dans un club se traduise par une interruption provisoire des activités. On ne peut que souhaiter à tous que cela n’arrive pas.
Un dernier mot pour dire que l’accueil a partout été chaleureux, avec des responsables, des entraîneurs ou des bénévoles très accueillants. Et manifestement enthousiastes pour leur sport !
Alors, disons-le avec eux : vive le sport !