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Si Bourg-la-Reine m’était conté(1) : infrastructures

Quelques rappels permettent de situer Bourg-la-Reine dans son ossature urbaine, voirie et équipements compris. Un survol requis pour entamer le récit de la ville, rien d’urbain ne se comprend sans situer sa géographie humaine.

Faible superficie de la ville

Bourg-la-Reine est une des plus petites villes des Hauts de Seine par sa superficie (1,86 Km², à comparer aux 1,8 km² du Parc de Sceaux) : seules Vanves et La Garenne Colombes sont plus petites. Elle se trouve logiquement avoir une densité supérieure à la moyenne des Hauts -de-Seine (11.366 hab/km² contre 9.360 en 2022). Avec environ la même population que Sceaux et la même proportion de pavillons, mais une superficie deux fois plus faible, elle se retrouve logiquement avec une part très faible d’espace vert. Cependant, une part importante des habitants se trouve assez proche du Parc de Sceaux.

Lieu de passage

La ville est depuis un lieu de passage comme l’affirme Google : « Située à 4 kilomètres de la Porte d’Orléans et 9 kilomètres de Notre-Dame de Paris, Bourg-la-Reine était la première étape sur la route de Saint-Jacques de Compostelle et premier relais de poste, quand les diligences changeaient de chevaux, entre Paris et Orléans. »

Effectivement, en première approche, le cœur de Bourg-la-Reine est construit autour de la RD920 (ancienne N20) et de la gare de RER.

La gare, située sur la ligne B à l’aiguillage de la branche vers Robinson, explique le taux élevé de déplacements domicile-lieu de travail par les transports en commun.

Sur une grande partie de la ville, la RD920 est séparée en deux artères : le boulevard du Maréchal-Joffre (axe nord-sud) et l’avenue du Général-Leclerc axe sud-nord. Cette séparation en deux artères proches fait que la RD920 n’est pas une plaie dans la ville (comme cela peut être le cas ailleurs) mais un des éléments structurants de la cité.

Ces axes nord/sud sont croisés par des axes globalement est/ouest. Au sud, la D60, qui vient de l’Haÿ-les-Roses et mène à Sceaux. Au centre, la D74, qui sépare à l’ouest Sceaux et Bagneux puis Fontenay-aux-Roses et conduit également à l’est à l’Haÿ-les-Roses. Au nord, la D257 sert de limite avec Cachan et avec Bagneux.

Centre-ville

Le Boulevard Carnot, perpendiculaire aux deux artères principales abrite à proximité de la gare plusieurs édifices importants : la mairie, l’église Saint-Gilles, la médiathèque, le conservatoire et, un peu plus loin, la Villa Saint-Cyr. On trouve sur le boulevard du Maréchal-Joffre les deux salles que sont l’Agoreine (pour les spectacles) et les Colonnes (pour tout autre manifestation).

La ville a donc un centre-ville bien marqué, à proximité de la place Condorcet et de la rue René-Roeckel. On y trouve une grande partie des commerces.

Enseignement

La ville dispose de trois écoles élémentaires et trois écoles maternelles publiques (voir la carte scolaire). On y trouve aussi un collège (Evariste Gallois). Une petite partie de la ville dépend du collège la Fontaine à Antony.

Le lycée généraliste de secteur est Lakanal, qui se trouve à Sceaux, à la limite de Bourg-la-Reine. L’établissement privé Institut Notre-Dame (IND), qui va de la maternelle au Lycée, compte 2000 élèves, venant de Bourg-la-Reine et des villes alentour (en particulier Cachan, l’Haÿ-les-Roses et Bagneux). L’origine des élèves de l’IND au collège et au lycée montre qu’une partie des collégiens réginaburgiens vont à l’IND (pour éviter Evariste-Gallois) mais rejoignent ensuite le public (Lakanal) au lycée. L’IND, comme Lakanal et Marie-Curie à Sceaux, touche une population beaucoup plus favorisée socialement et culturellement que la moyenne. Les trois établissement figurent parmi les tout premiers des Hauts de Seine dans les classements.

Périphérie

La ville, malgré sa superficie limitée, ne se réduit pas à son centre-ville. Le RER crée une séparation assez nette au sein de la ville. Au sud, on la franchit facilement, par la D60, le pont de la rue Laurin et le tunnel de la rue des Blagis. Au nord les passages sont plus rares :  il y a 600 mètres de RER entre la D74 et la D257, qui constitue la limite avec Bagneux; aucun passage du RER possible entre les deux. L’est du RER représente la plus grande partie de la ville, avec le centre-ville et des zones résidentielles au nord, à l’est et à au sud

L’ouest du RER peut lui-même être divisé en deux parties. Au sud de la D74, avec proximité de la gare, proximité du lycée Lakanal et du Parc de Sceaux, et limitrophe à une partie résidentielle de Sceaux. Au nord de la D74, le quartier des Bas-Coquards, dominé par les logements sociaux, limitrophe de Bagneux et appartenant en partie au quartier intercommunal des Blagis. Un quartier qui doit se sentir relativement isolé du centre-ville.

Établissements culturels

Au-delà des établissements déjà cités (médiathèque, conservatoire, Agoreine, il faut signaler la MJC le CAEL (espace Joséphine Baker) et la maison de quartier les Trois-Mâts. La Villa Saint Cyr boulevard Carnot, et l’espace Dolto avenue du Général Leclerc, offrent des espaces de réunion.

Sports

La ville dispose d’un vaste stade, le stade municipal Charpentier ( dans la rue du même nom). Et trois gymnase : le Complexe Sportif des Bas Coquarts, le Gymnase Carnot et le Gymnase de la Faïencerie (en travaux)

Logements

Selon l’Insee, 80,1% des logements sont des appartements. Ceux-ci ont en moyenne 3 pièces quand les maisons en ont en moyenne 5,7. 8,6% des logements sont considérés comme sur-occupés (12,1% en ile de France). Un peu plus de la moitié des ménages sont propriétaires de leur logement. En 2021, 15,5% des logements sont rangés dans la catégorie logement HLM loué vide.

Article précédent : Si Bourg-la-Reine m’était conté, préambule

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