SCEAUX La troisième édition du Printemps des transitions s’est tenue ce samedi 17 mai au jardin de la Ménagerie. Portée par Florence Presson, adjointe au maire en charge des transitions et de l’économie circulaire, cette journée a rassemblé toutes les générations autour d’une cinquantaine d’associations locales engagées. L’objectif affiché ? Que les habitants se rendent compte des nombreuses initiatives écologiques au sein de leur ville.
Biodiversité, alimentation durable, économie circulaire, mobilités douces : les villages thématiques de l’événement ont offert un large panorama des leviers d’action pour une transition concrète, locale… et conviviale.
La biodiversité en scène
Au sein du village de la biodiversité, les familles pouvaient se reconnecter à la nature. L’exemple le plus frappant de cet engouement était sans conteste La ferme des animaux. Surprenante, cette initiative a ravi les petits comme les grands. Dans un enclos situé au fond du jardin se croisaient des poules, des oies, des lapins, des poussins, ainsi que des chèvres et des cochons.
Une autre initiative a rencontré son public : un stand de fauconnerie qui proposait aux intéressés une formation courte pour tenir un faucon sur leur bras. L’objectif était non pas tant de sensibiliser mais de familiariser le grand public au contact de ces rapaces. Toutes les générations ont visiblement été attirées !
Enfin, l’association Alliance pour hérissons sensibilisait aux gestes à prodiguer si l’on vient à rencontrer ces petites créatures piquantes. L’association est présente dans toute l’Ile-de-France, de Sceaux à Verrières-le-Buisson en passant par la Seine-et-Marne afin de pouvoir intervenir le plus rapidement possible. Un simple message sur Facebook suffit à ce qu’un bénévole formé vienne récupérer l’animal et le soigner.
Au cœur de l’économie circulaire
Relevées parmi d’autres, deux associations très actives dans la démarche de réutilisation.
Happy Recycle récupère des pièces de vélos usagées, cassées ou démontées pour leur offrir une seconde vie. À travers ses ateliers Vélo Sculpture, ces éléments mécaniques trouvent une nouvelle place dans une véritable démarche artistique. Une initiative originale qui touche toutes les générations.
Repair Café est engagée dans l’entraide et la transmission bénévole entre les participants afin d’apprendre à réparer les objets défectueux du quotidien au lieu d’en acheter de nouveaux.
Ces deux associations illustrent les rôles possibles dans l’upcycling, le recyclage, la transformation de nos déchets et la transmission de compétence afin de réduire notre impact écologique tout en créant du lien social et en réduisant l’isolement individuel induit par nos modes de vie.
Pédaler vers la transition
Le point culminant de cette journée résidait sûrement dans l’organisation d’une bourse aux vélos au cœur du village des mobilités. L’objectif ? Favoriser l’usage du vélo comme mode de déplacement en ville ou en famille afin de réduire l’impact écologique, ne serait-ce que ponctuellement. Les habitants pouvaient déposer leur vélo le matin, à un prix minimal de 10 euros, avec l’aide éventuelle de spécialistes présents pour les conseiller sur l’évaluation de leur vélo. Les ventes étaient ensuite ouvertes l’après-midi, permettant à d’autres usagers de repartir équipés à moindre coût. Une initiative simple et concrète, pour encourager les mobilités douces.
À noter également que le territoire Vallée Sud-Grand Paris, présentait sa volonté de favoriser l’usage du vélo à travers la création de nouveaux itinéraires cyclables.
À travers la diversité de ses stands et de ses initiatives, le Printemps des transitions à Sceaux rendait concrète et accessible la question écologique. Qu’il s’agisse de se réapproprier notre rapport au vivant, de repenser nos modes de consommation ou de favoriser une mobilité plus douce, l’événement montrait que la transition écologique peut se vivre au quotidien, à l’échelle locale.