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Si Bourg-la-Reine m’était conté : préambule

Raconter une ville, pourquoi pas, mais tout le monde n’est pas Sacha Guitry. Quoique Bourg-la-Reine ne soit ni Versailles ni Paris, des auteurs ont écrit sur la ville. Et la Médiathèque n’hésite pas à conter des histoires aux très jeunes réginaburgiens. Le projet de la Gazette, inspiré de celui qu’elle a déjà publié sur la ville voisine de Sceaux est plus actuel et ne s’adresse pas aux enfants mais aux citoyens.

Office du tourisme

Sur le site de l’office du tourisme, on trouve une documentation touristique, composée de 5 documents : Une brève histoire de Bourg-la-Reine, Le florilège des célébrités, Flâneries et secrets, Le patrimoine vert de BLR, Bourg-la-Reine et la Libération.

Que la ville mette en avant son patrimoine vert, alors qu’il ne représente que 3% de son territoire illustre ce que signifie raconter : il s’agit forcément d’un choix, d’une mise en avant de ce qui parait important ou, puisqu’on parle tourisme, d’attractif.

Détaillons (un peu), sans revenir sur la Libération, à laquelle la Gazette a déjà consacré un article.

Histoire de la ville

En 1134, le roi Louis VI le Gros donne à l’abbaye de Montmartre un terrain sur lequel sa femme Adelaïde de Savoie souhaite que l’on construise une abbaye. C’est de cette intervention que date le nom de Bourg-la-Reine, attesté dès le XIIIe siècle. Une église consacrée à Saint-Gilles est alors commencée. Elle sera détruite au XIXe . L’église actuelle est construite à partir de 1835. La mairie suit rapidement. Le chemin de fer arrive en 1846.

Le XIXe siècle voit le développement des faïenceries, de la culture maraichère, de l’horticulture et des pépiniéristes.

Florilège des célébrités

L’office distribue un document de 60 pages intitulé « le Cimetière Paysager de Bourg-la-Reine ». Il évoque 88 célébrités mais ni Jacques Julliard, ni Francis Mer, ni Georges Szumanski, décédés récemment n’y figurent. On n’en fera pas ici la liste, trop longue, mais on citera Condorcet, Françoise Dolto et son fils Carlos. Charles Péguy, qui habita quelque temps la ville n’y est pas enterré (il fut tué au front). Une stèle rappelle la présence d’Évariste Galois enterré dans la fosse commune du cimetière Montparnasse, son père fut maire de la ville

Patrimoine Vert

A défaut de pouvoir consacrer une grande surface à la verdure et à la nature, la ville fourmille d’une dizaine de petits squares et jardins particuliers. La brochure s’enorgueillit d’arbres remarquables : cèdre bleu, noyer royal, platane commun à feuille d’érable, cèdre du Liban…Elle évoque aussi quatre horticulteurs ou pépiniéristes.

Flâneries et Secrets de Bourg-la-Reine

Cette brochure propose quatre itinéraires pour découvrir la ville.

Un autre point de vue

Il est possible de raconter Bourg-la-Reine autrement, c’est-à-dire d’un autre point de vue, celui d’un observateur externe qui s’intéresse à la ville aujourd’hui. Dans les articles qui vont suivre, il ne s’agira pas ici de s’adresser au touriste mais au citoyen. Prêt à regarder sa ville comme dans un miroir s’il est réginaburgien, curieux d’en savoir plus s’il ne l’est pas.

Pour la ville de Sceaux, la Gazette avait examiné successivement les infrastructures, le renouvellement de la population, les habitants, la vie quotidienne, la place du politique, la diversité de la population et le cas particulier des Blagis. Les sujets abordés à Bourg-la-Reine s’inspireront de cette liste.

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On peut lire aussi

Si Sceaux m’était conté, préambule

Documents et histoire de Bourg-la-Reine

Libération 1944 (3/4) : Bourg-la-Reine

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