L’illustration d’un article récent sur Corinne Jaeger, guide à Sceaux, avait été choisie parmi celles figurant sur son site. Elle y est montrée en action dans les rues de notre ville. Elle a aussi été l’occasion, pour les rédacteurs de la Gazette, de découvrir son auteur Mostfa Turki et de vouloir en savoir plus sur lui. Il s’est plié avec amabilité à mes questions.
Informaticien chez un éditeur parisien, Mostfa Turki vit à Sceaux, depuis plus d’une trentaine d’années. En se mariant, il découvre la photographie auprès de sa femme qui possède un appareil Elle l’initie « Je suis devenu photographe, dit-il le regard pétillant, parce que j’ai une femme très belle à photographier ».
Il prend des photos pour sa famille, ses amis, pour le plaisir aussi. Et quand il prend sa retraite, il se met à y consacrer beaucoup de temps. Il photographie les événements scéens, les différentes fêtes et manifestations qui rythment l’année dans la ville ou au parc : ceux réguliers comme la fête des Félibres ou celle des cerisiers en fleur …, ceux plus exceptionnels comme le passage du tour de France à Sceaux, les 400 ans de Colbert ou l’inauguration des cascades.
Certains jours (en particulier le samedi), il s’attarde à la terrasse du café de la Paix, avec son appareil, pour surprendre une expression, un événement fortuit, faire un portrait impromptu.
Deux ou trois fois par semaine, il file à Paris et parcourt le jardin du Luxembourg avec sa foule de visiteurs de tous âges et de toutes origines.
Fin 2018, il découvre le projet « Une année dans la vie de Sceaux », animé par Nathalie Banaigs. Il répond à l’appel avec 60 personnes environ. Dès le 16 janvier, l’une de ses photos est sélectionnée; de nouveau le 21 janvier. Il fait partie de la dizaine de « gros » contributeurs, pour qui la contrainte de deux photos par jour au maximum est une limite qu’il aurait volontiers dépassée. Bientôt, l’animatrice leur propose de se retrouver une fois par mois pour échanger.
Il y prend manifestement plaisir. Il distingue les « photographes » (qui ont un appareil photo) des autres (qui utilisent leur téléphone). Le projet fera l’objet d’une exposition au parc de la Ménagerie et d’un livre disponible à la Maison du tourisme.
La page Facebook du projet continue à vivre deux ans après et il y publie pratiquement tous les jours, en particulier des prises de vues au parc.
Il a d’autres occasions d’échanger avec d’autres personnes partageant sa passion. A Bagneux, il participe à un groupe informel qui publie un fanzine. Le groupe se présente comme « une association de photographes inspirés par leur environnement, sensibles à l’air du temps, désireux de partager leur amour de l’observation et de l’émotion artistique, de préférence à la terrasse d’un café, passion et convivialité vont de pair ». Il y a sa page.
Souhaitons à Mostfa Turki de continuer longtemps à nous faire partager son amour de l’observation et de l’émotion plastique !
[…] Souvenez-vous du récent article de votre Gazette favorite qui était consacré à ce photographe local : https://sceaux-lagazette.fr/index.php/2022/02/15/le-plaisir-de-la-photographie/ […]
Merci Mostfa pour ta bonne humeur et les très belles photos que tu nous offre.
A très bientôt dans les rues de Sceaux
Corinne Jager