Mercredi dernier, le 1er décembre, ont commencé les travaux des Assises du commerce. Elles sont lancées à l’initiative du gouvernement qui a mis à leur agenda l’adaptation aux nouveaux modes de consommation, la préservation des commerces dans le territoire, l’équité entre les différents types de commerce.
Leur objectif est de définir une stratégie capable de répondre aux défis qui se présentent aux activités commerciales quelles que soient leur taille ou leur situation géographique. Ces défis sont nombreux. Ils ne peuvent qu’intéresser Sceaux où le commerce importe tant.
Ce ne sont pas de minces affaires et ce sont 300 personnes qui sont invitées à contribuer : chefs d’entreprise, organisations professionnelles et syndicales, élus locaux, parlementaires, universitaires, associations de consommateurs tenteront de formuler des solutions.
Selon le site du ministère de l’Economie, « le commerce de détail comprend 500.000 entreprises et 2 millions d’emplois, pour un chiffre d’affaires annuel de 450 milliards d’euros. Il regroupe trois secteurs: alimentaire, équipement de la maison et équipement de la personne » des entreprises de toutes les tailles, de l’entrepreneur individuel au premier employeur privé du pays.
Une consultation en ligne a été menée entre le 20 octobre et le 19 novembre 2021. Son thème en était « Comment inventer ensemble les commerces de demain ? » et 36.000 personnes y ont participé. Ses résultats seront analysés pendant les Assises.
L’intitulé est prometteur. Il est, dans son intention, très en prise avec un enjeu majeur pour les villes comme la nôtre : conserver et développer ses commerces dans un monde de plus en plus « numérique ». La Gazette compte bien suivre les travaux et en rendre compte quand ils seront disponibles.