Après ceux du premier degré, nous publions ici les résultats des élections de représentants de parents d’élèves des 13 et 14 octobre. Les associations nationales sont plus présentes que dans le premier degré, mais reculent là aussi.
Contexte général
Les élections ont eu lieu le 13 ou le 14 octobre. Chaque parent ayant un élève dans un établissement donné pouvait voter dans cet établissement. Il y a donc plus d’inscrits à ce scrutin que d’élèves.
Il existe trois associations nationales de parents d’élèves : la FCPE, la PEEP et l’UNAAPE. Ces trois associations sont par exemple présentes au lycée Marie-Curie. D’autres listes peuvent être présentées par des associations locales ou par des collectifs de parents constitués en association. Des candidatures individuelles sont également possibles. Au niveau national, la FCPE est assez largement l’association ayant le plus d’élus. Les listes locales sont légèrement minoritaires dans le second degré.
Les établissements
Le lycée Lakanal accueille des élèves de Bourg-la-Reine et de Sceaux, le lycée Marie-Curie des élèves de Fontenay-aux-Roses et de Sceaux, le lycée Emmanuel Mounier les élèves de Châtenay-Malabry. Le lycée Florian à Sceaux accueille des élèves de tout le territoire VSGP. Il existe des collèges dans toutes les villes. Le collège La Fontaine à Antony, situé à la limite de Bourg-la-Reine, accueille des élèves de cette ville. Il existe aussi plusieurs établissements privés, le plus important étant l’Institut Notre-Dame à Bourg-la-Reine, mais ils ne sont pas évoqués ici.
Participation
La participation est plus faible que dans le premier degré et plus faible dans les lycées que dans les collèges. Elle est faible au collège des Ormeaux (Fontenay-aux-Roses) et particulièrement faible au lycée Florian. Dans ce lycée, il n’y a pas de liste, mais seulement cinq candidats individuels.
Listes
Les associations nationales dominent nettement dans ce second degré. Mais elles commencent à être contestées par des listes locales.
À Bourg-la-Reine, l’association Les Parents associés (LPA) est issue d’une scission de la FCPE, en 2020. Elle était majoritaire cette année dans le premier degré. Elle l’est aussi au collège Evariste Gallois.
À Lakanal, l’association de parents indépendants est également issue d’une scission, de l’UNAAPE cette fois, en 2021. Au lycée, les deux associations non affiliées ont obtenu un siège chacune et l’UNAAPE n’en a plus. Au collège, les parents indépendants sont largement en tête.
La Cité scolaire Marie-Curie voit la présence des seules trois associations nationales, tant au collège qu’au Lycée. La FCPE est devancée par la PEEP au collège, mais prend la première place au lycée, probablement grâce à l’arrivée des élèves venus des Ormeaux.
Aux Ormeaux, la FCPE est largement majoritaire, devant Farents, une liste présente dans le premier degré en particulier en faveur des enfants rencontrant des difficultés individuelles.
Au lycée Florian, aucune liste n’est présente. 5 parents se sont présentés individuellement. Un progrès : ils n’étaient que 3 l’an passé !
Au lycée Emmanuel Mounier de Châtenay-Malabry, deux listes étaient en présence : la PEEP et une liste indépendante. Les résultats n’ont pas été communiqués. La FCPE est absente, malgré sa présence au collège Brossolette, l’un de ceux qui alimentent le lycée.Dans tous ces établissements, les résultats ne sont pas affichés. Ce qui explique qu’il en manque, ceux de Châtenay-Malabry en particulier. Ils seront complétés dès que possible.
Situation nationale
Au niveau national, la participation est assez faible : un peu plus de 20% contre 50% environ dans le premier degré. Les associations nationales sont nettement plus présentes que dans le premier degré et majoritaires. La FCPE est là aussi largement dominante, mais elle voit ses positions s’éroder de même que la PEEP.
En contrepartie, les associations non affiliées et les collectifs voient leur part croître régulièrement. En 4 ans, ces listes locales auront gagné plus de 5% du total des suffrages.
On retrouve dans le second degré ce qui a été observé dans le premier degré, un recul des listes affiliées à des fédérations. Localement, cela s’est fait surtout en 2020 à la suite de deux scissions, de la FCPE à Bourg-la-Reine, de l’UNAAPE à Lakanal. Si les fédérations nationales sont mieux implantées que dans le premier degré, elles montrent une incontestable fragilité.