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Sceaux, sports et fête

L’année dernière aux Blagis, cette année à la Ménagerie, la fête des sports dans l’intervalle n’a rien perdu de « son charme ni le jardin de son éclat ». Un même succès populaire. On découvre, on s’informe, on inscrit à tout va. Les nombreux stands ont bénéficié d’un éclairage abondant et naturel, celui du soleil, ni trop ni trop peu, parfait.

Elle s’est tenue le 3 septembre, ce qui ne saurait être un hasard, 3 étant un diviseur de 2022. Pas un hasard non plus de retrouver à la même place le manège, le Carrousel de Sceaux, avec ses bambins faisant des tours en poussant des petits cris.

Sur une petite esplanade surélevée, des démonstrations sportives cherchent à convaincre des beautés de la discipline. Une, en particulier, a déclenché force applaudissements : la Capoeira. C’est un art martial brésilien qui croise étrangement musique, danse et combat. Un groupe de pratiquants vêtus de blanc a donné une exhibition bien coordonnée et animée d’un chant entraînant.

Une pléiade de stands expose des sports d’une diversité dans laquelle tout un chacun peut trouver sa voie. Côté ballon, le basket bien sûr (incontournable à Sceaux qui soutient le club depuis des années), le foot, le rugby (au fond de l’allée centrale). Le tennis, le ping-pong et le badminton pour les échanges au-dessus de filets.

Le nombre de stands consacrés aux arts martiaux témoigne de leur grande popularité. Difficile de ne pas en oublier : Karaté, Aïkido, le kung-fu (on pense à Bruce Lee) la canne de combat (Arsène Lupin), le Krav Maga (qui attire de plus en plus).

Photo Mostfa Turki

La zénitude, un sport ? Oui si l’on en croit la présence de clubs de yoga et de méditation zen. Cela peut sembler éloigné, à l’opposé même, des arts martiaux. Nenni. Ainsi l’association Tao des énergies propose tout à la fois un cours de yoga et un cours de self-défense, dispensés par un maître en les deux disciplines (Mens sana in corpore sano)[1].

Photo Mostfa Turki

N’oublions pas l’escalade, le tir à l’arc (une initiation était proposée) et les indétrônables, indispensables jeux de boules, pétanque et boule lyonnaise incluses. Mentionnons les très pratiquées gymnastiques (avec ou sans agrès) le QI Kong ou la danse, full ou non. L’eau fut là aussi avec la natation et la plongée.

En repartant par la rue Houdan, après le stand du service des sports de la ville, on retrouve le skatepark. Des ados, des préados, plutôt des garçons, s’élancent en tous sens. Ils portent un casque (pour la plupart seulement), font des pirouettes, des retournements, des sauts, les skateboards semblent collés à leurs pieds. Ils prennent de la vitesse sur les pentes arrangées exprès, se lancent des défis. La discipline olympique a ses jeunes adeptes. Peut-être aura-t-elle bientôt son club.

Le skatepark, comme le gymnase des Blagis ou le dojo du Clos Saint-Marcel font partie des efforts que la municipalité a consentis pour développer les pratiques sportives. Dans le guide 2022-2023, Philippe Tastes, l’adjoint au maire en charge des Sports, et le maire exposent les différentes réalisations entreprises dans un éditorial en préambule à un répertoire des installations et des clubs présents dans la ville.

Philippe Tastes, grand ordonnateur de l’événement (avec les services techniques de la mairie), fut tout à son aise parmi les stands et les démonstrations. Philippe Laurent, aussi, semblait bien détendu dans sa conversation avec Maud Bregeon, notre députée. Le sport, comme la musique, adoucit-il les mœurs ? La présence, entre eux deux, de Christiane Gautier Ajzenberg, conseillère municipale et médecin, semble nous rappeler que le sport, c’est la santé, du moins y est pour quelque chose. La Ménagerie, ce samedi, en montrait les belles couleurs.


[1] Sous-titrage de la rédaction : Un esprit sain dans un corps sain.

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