Sceaux, village en banlieue parisienne ? Cela reste à défendre, en particulier Allée d’Honneur en ce samedi 23 mai au soir. Voyez plutôt: cela fait deux semaines que nous profitons de cette jolie installation d’art moderne, de celles qui sont faites de détritus divers ou d’objets trouvés dans une décharge. Ordinairement, il s’agit d’interpeller, de « déranger » le passant, de lancer un cri « profond » sur le présent. C’est sale, mais ça ne sort pas du musée ou de la galerie. On n’est pas dans la rue ni près des arbres.
Sceaux, brie, et thé ? Non, Sceaux porcs, eux ! 🤬
Je note, malgré tout, que de nombreux usagers, promeneurs et autres passants ont pris la peine d’aller jusqu’aux poubelles pour y déposer leurs rejets. Mais ils ont trouvé des poubelles pleines.
Ceci est bien connu de ceux qui passent dans le parc de Sceaux le lendemain de week-end et autres moments de rassemblements populaires.
Qu’est ce que ça veut dire ?
Tout simplement qu’il y a plus d’offre que de demande, ou encore, plus de volumes de déchets que de contenance de poubelles.
Je suggère aux responsables de réfléchir à la question. Peut-être arriveront-ils à une conclusion similaire à la mienne : il faut augmenter le nombre de poubelles ou bien leur capacité.
Une autre solution ?
Il m’a été dit que le problème s’était posé de la même manière sur les plages de l’Ile de Noirmoutier. La politique des édiles de cet agréable lieu de séjour avait été plus ferme, sans doute plus économe et peut-être plus pédagogique : ils ont supprimé les poubelles et le ramassage par du personnel rémunéré à cet effet d’une part, et d’autre part on fait une communication soutenue, en particulier avec des panneaux d’information, pour avertir tout le monde de cet état de fait et demander une attitude plus responsable de la part des plagistes. Aux dernières nouvelles, ça marche.