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Réécrire l’histoire, samedi 1er février

« Les boîtes d’archives renferment parfois de surprenantes histoires. » C’est Corinne Jager qui nous le dit. La conférencière et guide, bien chevronnée en matière de balades parisiennes, de visites de musées ou d’expositions, et surtout, ce que nous intéresse ici, de Sceaux, de ses recoins, de son parc et de ses alentours, prépare quelque chose.

L’uchronie est un genre dans lequel on imagine que le passé se serait déroulé autrement. Elle explore des scénarios alternatifs en modifiant des événements historiques. Par exemple, que seraient nos communes si la Coulée verte était aujourd’hui une autoroute comme certains le projetaient autrefois?

L’uchronie est un travail d’imagination qui prend une saveur particulière quand elle revisite l’histoire des villes. Car leur formation a des côtés bien imprévisibles. Celle de Sceaux n’y échappe pas. Sa géographie a favorisé la construction de demeures seigneuriales. La Révolution française y a bouleversé la propriété des terres et des bâtiments. Le marché aux bestiaux a contribué à l’essor de la ville. La construction de la ligne de chemin de fer de Sceaux au XIXe siècle et la proximité de Paris ont attiré de nombreux habitants. La décision de bâtir un quartier entier, les Blagis, avec l’église construite dans les années 30 puis les Bas-Coudrais et l’école dans les années 1950, a profondément marqué la conscience de la ville.

Et si les choses avaient tourné autrement…

« La consultation des archives permet souvent de comprendre pourquoi nos villes, nos quartiers, nos rues sont tels qu’ils sont et comment notre vie quotidienne a été pensée » dit Corinne Jager et on la croit.

Les archives municipales contiennent des registres d’état civil qui aident à retracer une histoire familiale. Les passionnés y étudient les événements passés et l’évolution des quartiers. Les plans sur plusieurs siècles racontent comment la ville s’est construite. Tandis que photographies et cartes postales laissent apercevoir, concrètement, ce qu’elle fut jadis.

« Il arrive que l’on y découvre des surprises : l’éphémère vie de projets non réalisés. » Ah bon ? Quoi ? Corinne Jager laisse planer le suspense. Une piste quand même : « Et si le lieu dit « les Aulnes » avait connu une autre destinée ? »

Encore un indice. « Retournons dans les années 30, entre la voie des Coudraies et le ru de la Fontaine du Moulin. » Mais pour l’heure, on n’en saura pas plus. Le secret est bien gardé. Heureusement Corinne Jager lâchera le morceau samedi 1er février, à 14h30 au CSCB, 1 rue du docteur Roux à Sceaux.

Pas d’hésitation, l’entrée est libre.

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