Samedi 16 janvier 2021. C’est comme dans les poèmes qu’on apprenait à l’école primaire, Sceaux a mis son blanc manteau. Manteau de très fine neige, de celle qui ne tient pas, mais qui donne un instant une vague allure de sports d’hiver. Bataille de boules de neiges sur la Coulée verte. Des ados canardent des voitures qui passent. L’Amiral a le toit assez recouvert pour accueillir fièrement des chasseurs alpins. Au parc, c’est un vrai concours à qui fera le plus grand bonhomme de neige.
Ensuite, avec la pluie, c’est la gadoue, et comme disait Gainsbourg, « faudrait des bottes de caoutchouc. » On dérape. La petite pente entre la rue Houdan et le City Market est un peu glissante, raisonnablement glissante. Les petits tapent du pied dans les flaques : c’est bien quand ça éclabousse.
Et puis la température s’éloigne encore un peu plus de zéro ; elle augmente assez pour que tout disparaisse. Les rues reprennent leur teinte habituelle. C’est d’autant mieux visible qu’elles se vident déjà avec le couvre-feu avancé à six heures.
Un samedi blanc sur la terre. Avec quelques photos pour en garder mémoire ; ce n’est pas si fréquent. On comprend qu’au Val d’Isère ou à Font Romeu, il n’y aurait pas de quoi fouetter un chat. Mais à Sceaux, ça mérite la mise en album.
Merci pour cette jolie chronique et les photos.
Ma fille m’a rapporté des images où l’on voit d’étranges blocs blancs sur la grande pelouse du parc. Elle s’est approchée. C’étaient des bonhommes de neige en train de fondre.
De mon côté de déblayais consciencieusement mon trottoir ce qui s’est rapidement avéré inutile tellement ça à fondu vite. Mais c’est un exercice salutaire.