Offres Rando de la MJC de Sceaux

Pour Jean-Noël Barboni, un des « pères fondateurs » du club Rando de la MJC de Sceaux, la marche est avant tout un moment d’épanouissement physique et mental. Physique parce que demandant un effort (mesuré tout de même, on ne se chauffe pas pour des championnats). Mental parce que moment de rencontre et de simplicité. C’est ce qui a animé les créateurs du club et qui convainc aujourd’hui la quarantaine de membres. Le club est animé par huit animateurs (dont une animatrice), des bénévoles qui préparent un parcours qu’ils aiment, le testent et l’évaluent, puis le proposent dans le programme que le club publie par périodes de six mois.

Les randos proches

Deux mercredis et deux dimanches par mois, le club propose des randonnées en pleine nature, forêt ou plaine, dans la région parisienne. Parfois des parcs. On est dans un rayon inférieur à 50km autour de Paris. Les dénivelés cumulés ne dépassent pas quelques centaines de mètres et le plus souvent une centaine de mètres. Rappelons que le cumulé fait la somme des côtes à gravir, quelles qu’aient été les descentes sur le chemin.

Deux niveaux d’effort sont proposés. Le premier (classé 1 chaussure, amusant non ?) est essentiellement sur du plat. Le second (classé 2 chaussures) contient du dénivelé (dans la proportion indiquée) et est un plus long. Dans les deux cas, on reste loin de l’esprit de la compétition. Les randonnées sont conçues pour s’adresser au plus grand nombre.

En tendance, le niveau 1 chaussure est le mercredi, tandis que le dimanche peut être 1 ou 2 chaussure(s). La difficulté est indiquée sur le planning disponible sur le site de la MJC.

Les randos voyages

Une fois par an, vers avril ou mai, une rando-voyage est proposée. Elle dure 3 ou 4 jours et les parcours sont en général conçus en étoile autour du lien d’hébergement, de sorte qu’on peut y rentrer en fin de journée et y laisser ses affaires. En 2024, ce sera dans l’Yonne. Cette année, c’était le Cotentin, auparavant la Côte d’Opale, encore avant la Brienne dans l’Indre et encore avant autour du bassin d’Arcachon. On aime diversifier.

L’hébergement peut être un petit hôtel ou un gîte rural. Il est choisi pour maintenir le prix à un niveau raisonnable. En moyenne, une bonne vingtaine de personnes qui participent à ces randos.

Les randos thématiques

Cette année, le club compte développer les randonnées à thèmes. Elles existaient déjà, mais sans périodes particulières. L’idée est donc d’en proposer plus régulièrement. Pour fixer les idées, ce sera pour les six prochains mois, la « traversée de Belleville » et les passages couverts parisiens (dont on sait le côté assez magique). Randonnées urbaines donc, culturelles, patrimoniales, elles s’ajoutent à celles qui cherchent plutôt le contact avec la nature, les lacs et les forêts.

La meilleure façon de marcher…

L’investissement pour se livrer à cette noble pratique n’est pas des plus écrasants. Bon, il faut des chaussures. Renforcées de préférence, pas des claquettes. Jean-Noël Barboni parle de Vibram, les semelles sont crantées comme du pneu. C’est le top apparemment. À comparer aux chaussures qu’on utilise déjà pour voir si ça vaut le coup d’investir. Il y a les bâtons de marche. « Ils sont surtout utiles en descente ». Si les dénivelés sont faibles, on peut comprendre que les bâtons sont une option. Mais, d’un autre côté, ils donnent un rythme, avec le mouvement qu’ils imposent. On marche à une cadence plus régulière. Comme dirait Laspalès : « C’est vous qui voyez. » Enfin il y a le sac à dos et la gourde, mais ici les petits prix sont monnaie courante.

En sorte que pour ses animateurs la pratique de la rando n’est pas freinée par son coût. Et il est vrai que rien n’est plus naturel et économique que cette activité-là. Se retrouver pour marcher dans la nature ou dans la ville, respirer, admirer, s’asseoir, sortir un casse-croûte, discuter en mangeant, reprendre le chemin, descendre quelques rasades d’eau et passer un moment ensemble loin du quotidien, voilà ce que propose le club Rando.