Le 11 mai, c’était presque bizarre, cette nouvelle liberté… ils n’osaient pas vraiment sortir, demandaient une attestation, vérifiaient si ils avaient bien du gel et bien mis leurs masques…
Trois jours plus tard, aujourd’hui donc, il semble que toutes ces questions soient moins présentes. Je viens de croiser mes ados dans Sceaux collés et serrés, partageant une canette et un paquet de chips dans lequel chacun pioche allègrement à tour de rôle… C’est-à-dire précisément le contraire des gestes barrières qui leur sont répétés à longueur de journée…
Si les « règles de vie » sont évidemment à rappeler sans cesse, à respecter pour le bien de tous, je ressens malgré tout une sorte de soulagement. Car malgré huit semaines de connexions quotidiennes sur Snap, Insta et autres réseaux sociaux, rien ne leur fait autant plaisir que de se revoir « en vrai », de retourner se balader « en vrai », refaire des matchs de tennis « en vrai » …
Le confinement aurait-il permis à nos chers digital natives d’apprécier aussi la vie « en vraie » ?